Annik Van den Bosch
Députée à la Chambre
Annik a travaillé dans le secteur de l'hôtellerie, puis comme monitrice dans une entreprise de couture et a également été modèle vivant pour des étudiants en art. Ces dix dernières années, elle a travaillé chez Delhaize et est devenue active dans le syndicat. Elle poursuit son combat au Parlement. Elle sait mieux que quiconque ce que pensent les travailleurs et ce que c'est que de joindre les deux bouts avec un revenu limité alors que tout devient de plus en plus cher.
Le gouvernement prend le parti des grandes entreprises avec des lois comme le gel des salaires et, pendant ce temps, les prix ne cessent d'augmenter. J'ai hâte de dire tout cela à ces politiciens traditionnels
Elle est devenue l'un des visages de la lutte du personnel lorsque Delhaize a annoncé le désinvestissement et la franchisation de 128 magasins. « Lorsque les plans ont été annoncés, j'ai tout de suite compris ce que cela signifiait. Notre secteur est de toute façon caractérisé par des salaires bas et une grande flexibilité. Les conditions de travail dans les magasins indépendants sont encore bien inférieures à celles des magasins permanents de Delhaize. Delhaize les pousse dans une course vers le bas. »
Elle considère son passage au PTB comme une conséquence logique de son engagement syndical. « Le gouvernement aurait pu mettre un terme à la franchisation. C'était un choix politique de ne pas le faire. Nous n'avons pas pu compter sur les partis au pouvoir. Le seul qui était de notre côté, c'était le PTB. »
Annik est une mère célibataire dont les fils sont adultes. Son grand hobby est la photographie, qu'elle pratique sous le nom de scène « Anik », avec un n. Pendant les vacances, on peut la trouver dans sa petite caravane dans les Ardennes, où elle aime écouter le silence de la nature, le brame des cerfs et le chant des oiseaux.
