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Visuel de la campagne "Stop Arizona"

Stop Arizona : signez la pétition

Cinq partis (N-VA, MR, CD&V, Les Engagés et Vooruit) négocient un accord de gouvernement. Ils forment la coalition « Arizona ». Les premières révélations sur le contenu de leur plan montrent un danger majeur pour nos salaires, nos pensions, nos conditions de travail, nos services publics et nos droits démocratiques. Nous ne voulons pas de ces attaques, nous réclamons le respect pour le travail, les travailleurs et travailleuses.

Quelques exemples de ce que signifie l'Arizona pour nous :

  • Augmentation des taxes injustes (TVA et accises)

  • Attaque sur l’indexation de nos salaires

  • Travailler plus longtemps pour moins de pension

  • Réduction du salaire pour le travail de nuit et du dimanche

  • Des horaires de travail impossibles

Dites avec nous : Stop Arizona !

Et signez la pétition,

Raoul Hedebouw, 
président du PTB

Ne nous laissons pas diviser et isoler par l’Arizona

Pour faire passer toutes leurs attaques antisociales, les partis de la coalition Arizona cherchent à nous diviser et nous monter les uns contre les autres : entre travailleurs du secteur privé et du secteur public, entre travailleurs en bonne santé et ceux qui sont malades, entre travailleurs avec et sans emplois, entre Wallons, Flamands et Bruxellois… 

Leur stratégie est claire : diviser pour régner. 

Ils veulent aussi nous isoler en détruisant nos droits collectifs, nos conventions collectives et les limitations collectives du temps de travail. 

En nous divisant et en nous isolant, ils veulent affaiblir notre force, notre unité et notre capacité à nous mobiliser ensemble. Tout ça pour mieux épargner la petite couche d’ultra-riches dans notre société qui continue de s’enrichir sans cesse. Pas question de se laisser faire, allons chercher l’argent là où il se trouve, taxons les multimillionnaires au lieu de taxer les travailleurs et travailleuses.

Détails des attaques

Ils veulent hausser la TVA sur les produits de première nécessité, dans la construction et l'horeca de 6% à 9%. Ils veulent également augmenter les accises sur l’essence. Ce sont autant de taxes injustes qui touchent fortement le budget des ménages qui travaillent. 

Ils veulent réduire le poids du gaz et d'autres combustibles fossiles dans le calcul de l’index. Si le prix du gaz explose, nos salaires ne suivront pas et notre pouvoir d’achat diminuera. Si l’inflation dépasse 4 %, seuls les salaires nets seront indexés, ce qui aura des conséquences négatives sur notre prime de fin d’année, sur notre pécule de vacances et sur notre pension. 

L’Arizona, c’est une attaque généralisée contre nos pensions et nos carrières. Avec l’Arizona, c’est la fin de la pension anticipée pour celles et ceux qui auront pris des crédits-temps de temps de fin de carrière, qui auraient travaillé à mi-temps une partie de leur carrière… La majorité des femmes n’auront plus accès à la pension minimum. 

C’est la suppression des crédits-temps de fin de carrière et donc des fin de carrière impossible pour ceux qui travaillent dur. Et c’est des centaines d’euros en moins pour les pensions des services publics. 

L'Arizona veut repousser le début de la nuit de 20h à minuit, ce qui éliminerait les suppléments de salaire pour les heures de travail entre 20h et minuit. Ils veulent aussi supprimer l’interdiction de travailler le dimanche et les jours fériés, normalisant ainsi le travail ces jours-là et supprimant les sursalaires associés.

Pour l'Arizona, les seules limites qui restent pour déterminer le temps de travail sont « les règles européennes ». Cela veut dire qu’ils veulent mettre fin à la journée de 8 heures et à la semaine de 38 heures, avec des contrats allant jusqu'à 48 heures par semaine. Le patron pourra exiger jusqu’à 7 heures supplémentaires par semaine sans droit à un sursalaire et sans récupération. 

En plus, elles ne compteraient pas pour le calcul du montant de la pension. Il n’y aurait quasiment plus de normes collectives ni de contrôle syndical sur le temps de travail. Pour l’Arizona, on vit pour travailler, alors que nous voulons travailler pour vivre.