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Le PTB lance sa campagne « Stop Arizona » et appelle à se mobiliser dès aujourd'hui

« Augmenter la TVA sur les biens de première nécessité et les accises sur le carburant, s'attaquer à l'indexation de nos salaires, faire travailler les gens plus longtemps pour moins de pension ou rendre les horaires de travail impossible... Ce ne sont que quelques exemples des mesures qui ont fuité, mais cela montre bien que le projet de la coalition Arizona est une attaque en règle contre tous les travailleurs et travailleuses de ce pays. Le combat pour les stopper commence dès maintenant. Nous n'allons rien lâcher. » C’est le message que le président du PTB, Raoul Hedebouw, a lancé ce samedi à ManiFiesta, le festival annuel qui rassemble 15 000 personnes ce week-end à Ostende.

Samedi 7 septembre 2024

Raoul Hedebouw sur le podium de ManiFiesta.

Lors de son discours, le président du PTB a sonné l’alarme contre les mesures en préparation par les partis qui négocient dans le cadre de la coalition « Arizona » (N-VA, MR, CD&V, Engagés et Vooruit). Il a également annoncé le lancement d’une campagne et d’une pétition www.stoparizona.be pour les arrêter.

Pour Raoul Hedebouw, la décision de reporter les négociations à après les élections communales est un choix conscient pour tromper les gens : « Ces partis se sont rendu compte à un moment qu’ils ne pouvaient pas conclure un tel accord avant les élections, que personne ne voterait pour eux. Ils ont juste mis leur projet sur pause pour laisser passer les élections communales. » 

Le PTB appelle à la mobilisation pour stopper ce projet avant qu’il ne voit le jour. « Nous ne voulons pas que ce projet soit mis sur pause, nous voulons son abandon complet et le respect pour le monde du travail. Notre force, face à ceux qui veulent nous diviser, c’est notre unité, notre diversité et notre solidarité. Signez la pétition et faites-la tourner autour de vous », a lancé Raoul Hedebouw à la foule. 

Doubler le nombre d’élus le 13 octobre

Le président du PTB a également abordé les ambitions du parti pour les élections communales : « Le 13 octobre, nous voulons encore grandir dans les grandes villes et percer dans de nouvelles communes. Nous voulons avoir nos premiers élus dans des communes comme Mouscron, Boom, Courtrai, Alost, Etterbeek, Jette, Tubize, Sambreville et bien d'autres encore. Nous voulons doubler notre nombre d'élus, et le nombre de communes où nous sommes élus. Nous voulons passer de 150 à 300 élus, et être représentés dans plus de 70 conseils communaux dans le pays. Afin de renforcer et d’ancrer toujours plus solidement le PTB sur le terrain. »

Pour le PTB, ce sont des élections importantes, parce qu'il y a un débat fondamental au niveau local. « Il y a une lutte qui se joue dans toutes nos villes et communes pour savoir à qui on confie les clefs du développement de la ville. Aux grands promoteurs et groupes immobiliers ? Ou bien on donne les clefs à la population ? Nous choisissons clairement le côté des habitants », a déclaré encore Raoul Hedebouw, dont le parti fait du droit au logement un cheval de bataille.

Le parti de gauche qui veut également construire des majorités de changement. Notamment à Anvers, la ville où Bart De Wever est bourgmestre et berceau du Vlaams Belang. Le PTB y est arrivé deuxième parti en juin dernier avec 22,9 % des voix, juste derrière la N-VA. «  Le 13 octobre, le choix sera clair : six années de plus avec Bart De Wever, ou enfin une politique sociale avec le PTB. En tant que président, je suis fier que nous menions ce combat à Anvers avec notre tête de liste : Jos D'Haese », a poursuivi Raoul Hedebouw.

Un choix et une alternative que le PTB entend bien incarner dans toute une série d’autres communes dans le pays : à Zelzate où il est en majorité depuis 2018 et veut continuer à gouverner, mais aussi dans des villes comme Vilvoorde et Genk en Flandre, Saint-Gilles, Molenbeek ou Forest à Bruxelles, Liège, Charleroi, Seraing, Herstal ou Mouscron en Wallonie. « Rentrer dans des majorités de changement pourra contribuer à ancrer le parti et à montrer au niveau local qu’il existe des alternatives », a conclu Raoul Hedebouw.