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Le PTB demande un vote rapide sur l'extension de la loi sur l'avortement

Le débat sur l'avortement reprendra au Parlement mardi prochain. Une nette majorité souhaite que le dossier progresse rapidement. « Nous sommes prêts à passer au vote », estime Sofie Merckx, médecin généraliste et cheffe de groupe PTB au parlement fédéral. Maartje De Vries, présidente de Zelle (le mouvement de femmes du PTB), a bon espoir : « Après des années d'immobilisme, il y aura à nouveau du mouvement dans cet important dossier. Nous n'accepterons pas que l'avortement fasse à nouveau l'objet d'un marchandage politique. »

Mercredi 18 septembre 2024

Aujourd'hui, la commission Justice de la Chambre a décidé d'entamer au plus vite les travaux sur les différentes propositions de loi visant à étendre le droit à l'avortement. « En juillet, une nette majorité du Parlement a choisi de traiter ces propositions en urgence. La volonté d'avancer rapidement a été réaffirmée aujourd'hui, réagit Sofie Merckx, qui suit le dossier depuis des années. Mardi, nous discuterons des propositions. Tous les arguments sont sur la table. Le comité d'experts donne déjà 25 recommandations claires pour renforcer le droit à l'avortement. Nous sommes prêts pour le vote. »

« Chaque année, 500 femmes vont à l'étranger pour avorter. Un progrès est donc important pour toutes ces femmes concernées, explique Maartje De Vries. Car, avec la formation du gouvernement fédéral, le droit à l'avortement risque de redevenir l'objet d'un jeu politicien. Ce serait inacceptable. »

Lors de la formation du précédent gouvernement Vivaldi, le projet de loi commun (signé par le PTB, le PS, Vooruit, Groen, Ecolo, Open VLD, MR et Défi) qui réglementait l'extension de la loi sur l'avortement a été utilisé comme monnaie d'échange politique. Sous la pression du CD&V, le projet de loi est resté en suspens pendant quatre ans. « Ces dernières semaines, la N-VA a également suggéré, dans le cadre des négociations gouvernementales en cours, de ne pas voter de dossiers éthiques pendant les affaires courantes, poursuit Maartje De Vries. Mais nous n'accepterons pas que l'avortement fasse à nouveau l'objet d'un marchandage politique. »