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Le budget du gouvernement wallon MR-Engagés, c’est plus de taxes et moins de pouvoir d’achat

Le gouvernement d'Adrien Dolimont (MR) annonce ne pas vouloir mettre de nouvelles taxes ni prendre d'argent chez les citoyens, mais c'est faux. Le gouvernement wallon va faire payer les communes, les travailleurs des services publics, les associations, et va au final faire augmenter les taxes pour les citoyens qui verront en plus leurs services se dégrader. « On comprend mieux pourquoi le gouvernement MR-Engagés a attendu que les élections communales soient passées pour présenter la note aux citoyens, » explique Germain Mugemangango, chef de groupe PTB au Parlement wallon. 

Mercredi 16 octobre 2024

La première victime de ce gouvernement, ce sont les communes. 30 millions d’euros en moins via la baisse de l'indexation du Fonds des communes et la fin de l'indexation des emplois APE. Cela va mettre en péril des centaines d'emplois pourtant indispensables aux citoyens. Pour Germain Mugemangango, « les communes vont devoir compenser, soit en supprimant des services, soit en allant chercher l'argent dans la poche des travailleuses et travailleurs ».

Le gouvernement wallon parle aussi de supprimer un subside de 8 millions d’euros aux intercommunales qui gèrent les déchets, ce qui va directement se répercuter sur la facture adressée aux citoyens à travers la taxe déchets. « Pire, le ministre chargé de la gestion des déchets parle même d'autoriser les intercommunales à facturer directement la gestion des poubelles aux citoyens, sans passer par les communes, ce qui va entraîner une nouvelle hausse du coût pour les citoyens. On a vu récemment Idelux augmenter de 30 % ses coûts pour les communes. Avec ce nouveau système, l'augmentation irait directement sur la facture adressées aux citoyens », explique le député PTB. 

Les services publics wallons vont eux aussi subir la cure d'austérité du gouvernement. Non-remplacement des départs à la retraite, pas de prolongation pour les CDD, limitation des embauches… Pour Germain Mugemangango, « il sera donc de plus en plus difficile pour les citoyens d'avoir accès à un service de qualité et les travailleurs vont encore plus crouler sous l’ampleur de la tâche ».

Enfin, le ministre-président Dolimont dit faire des efforts lui aussi parce qu'il a réduit légèrement la taille de son cabinet. Mais son salaire et celui de ses collègues, à plus de 10 000 euros nets par mois, restent intouchés. Et rien non plus n'est prévu pour mettre fin aux indemnités de sortie des parlementaires et aux sursalaires pour fonctions spéciales, qui font grimper le salaire du président du Parlement, Willy Borsus, à plus de 15 000 euros nets par mois, ou encore aux pensions exorbitantes auxquelles ils ont droit.