Interdiction de manifester : victoire, le vote est une nouvelle fois reporté
Faute de quorum en commission Justice de la Chambre, le vote en deuxième lecture de la proposition du projet de loi contenant l’interdiction de manifester a été reporté d’une semaine. Raoul Hedebouw, président du PTB, a réagi avec satisfaction : « C'est grâce à la mobilisation des syndicats et de la société civile que cette interdiction de manifester a une nouvelle fois été reportée. La Vivaldi se divise. Nous continuerons à mettre la pression pour l'abandon pur et simple du texte. »
Faute de quorum en commission Justice de la Chambre, le vote en deuxième lecture de la proposition du projet de loi contenant l’interdiction de manifester a été reporté d’une semaine. Raoul Hedebouw, président du PTB, a réagi avec satisfaction : « C'est grâce à la mobilisation des syndicats et de la société civile que cette interdiction de manifester a une nouvelle fois été reportée. La Vivaldi se divise. Nous continuerons à mettre la pression pour l'abandon pur et simple du texte. »
En raison des protestations, le gouvernement a déjà reporté à deux reprises l'examen du texte. Le PTB est à l’initiative du blocage procédural du projet de loi lors de ces dernières semaines. Aujourd'hui, les partis du gouvernement espéraient finalement approuver le texte en deuxième lecture. Le PTB se tenait prêt à mener bataille : ses quatre députés-ouvriers et anciens délégués syndicaux étaient présents pour marquer leur opposition au projet de loi liberticide.
« Pouvoir descendre dans la rue pour lutter pour un monde meilleur est une liberté fondamentale », affirme Raoul Hedebouw. « C’est grâce aux manifestations et aux grèves que la classe travailleuse a conquis ses droits sociaux et démocratiques, tels que l'interdiction du travail des enfants et le droit de vote des femmes. En cette période de grands conflits sociaux, le droit de descendre dans la rue est d'autant plus important. »
Gaby Colebunders, Nadia Moscufo, Maria Vindevoghel et Roberto D’Amico cumulent ensemble plus de 100 ans d’expérience syndicale. Raoul Hedebouw précise : « Sous couvert de cibler les casseurs, la proposition permettait aux tribunaux d'interdire aux syndicalistes et aux activistes de manifester pendant une période pouvant aller jusqu'à six ans. Il s'agit d'une mesure antidémocratique visant à restreindre le droit de manifester. »