À 5 mois de la rentrée scolaire, le PTB tire la sonnette d’alarme : « La réforme du qualifiant de la ministre Glatigny ne tient pas debout ! Nous appelons d’urgence les députés à voter le retrait de la réforme »
Lundi, la commission de l’Enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles se prononce sur la résolution du PTB exigeant l’abandon des mesures qui mettent en péril l’avenir des jeunes et des enseignants des filières techniques et professionnelles.
Amandine Pavet, cheffe de groupe au Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles : « À 5 mois de la rentrée, il paraît de plus en plus évident que les réformes de la ministre Glatigny ne tiennent pas debout. La ministre Glatigny dit qu’elle veut “garantir une continuité des parcours”, or des sections et des 7e TQ vont fermer sans que la ministre n’ait trouvé de solution à moins de 10 kilomètres pour les élèves, contrairement aux promesses. »
« Actuellement, une jeune qui comptait, après sa 6e TQ Esthétique, aller en 7e maquillage de cinéma dans la même école, devra désormais courir jusqu'à Libramont, à 143 kilomètres, pour trouver une formation pour adultes équivalente. Le tout pour un coût de 2 650 euros en cours du soir… Un autre exemple : un jeune qui étudiait à Morlanwelz pour devenir ouvrier qualifié en horticulture devra courir jusque Mons pour suivre sa formation, soit 25 kilomètres et 2 heures de bus ! » s’insurge Amandine Pavet.
La cheffe de groupe poursuit : « Deuxièmement, les professeurs des sections en péril ne savent toujours pas ce qu’il adviendra d’eux en septembre. Les syndicats parlent toujours de la perte de 500 emplois. »
Amandine Pavet conclut : « Troisièmement, des directions de l'enseignement pour adulte ont déjà annoncé qu’ils n’ont pas la capacité d’accueillir tous les élèves laissés sur le carreau et bloqués dans leur parcours scolaire. »
Le PTB appelle tous les députés à prendre leurs responsabilités lundi. « On va voir qui est prêt à défendre réellement l’avenir des jeunes et la qualité de l’enseignement qualifiant. Ce n’est pas aux élèves et aux enseignants de payer l’addition des économies budgétaires de ce gouvernement » conclut Amandine Pavet.