206 syndicalistes renforcent les listes du PTB
206 syndicalistes renforcent les listes électorales du PTB le 9 juin. Des syndicalistes des trois syndicats CSC, FGTB et CGSLB, du secteur privé et du secteur public, de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie. Ils choisissent le parti de Raoul Hedebouw parce qu'il porte leur lutte sociale et la voix des travailleurs au Parlement.
Parmi les noms qui figureront sur les listes du PTB, nous retrouvons : Agnès Babinska (déléguée CNE et figure de proue de la lutte chez Delhaize), Farah Jacquet (cheminote et déléguée CGSP), Patricia Van Walle (déléguée CNE chez AXA, secteur Finances), Khalid Talbi (délégué SETCa chez ING), Angela Janett Flores (travailleuse dans le secteur des Titres-Services et déléguée CSC Alimentation & Services), et bien d’autres encore.
Agnès Babinska, à l'origine du combat chez Delhaize, explique pourquoi elle est candidate au PTB : « Beaucoup de gens sont déçus par la politique. Je les comprends. Les politiciens traditionnels sont déconnectés de la vie des travailleurs. Avec le PTB, c'est différent : les élus et les militants viennent de la base et gardent les pieds sur terre. Comme nous, ils sentent dans leur portefeuille quand la facture d'électricité double soudainement. »
Patricia Van Walle : « En tant que syndicaliste, j'estime que le PTB est devenu une véritable locomotive de la gauche. Le parti inscrit les revendications syndicales à l'agenda politique, comme la suppression du blocage des salaires et la diminution de l'âge de la pension. Raoul, Peter, Nadia, Roberto, Sofie et leurs collègues sont nos porte-voix au Parlement. Ils portent les lutte du monde du travail dans l'arène politique, avec beaucoup de passion et d'engagement. C'est pourquoi je soutiens le parti. »
Khalid Talbi : « Tous les partis au pouvoir se sont mis d'accord pour restreindre notre droit de manifester. C'est incroyable. Grâce à l’opposition des syndicats et du PTB, la loi n'est pas passée. J'ai choisi un parti qui soutient les syndicats et qui descend dans la rue avec nous. Dans chaque combat, sur chaque piquet de grève, qui retrouve-t-on toujours ? Le PTB. C'est le seul parti qui défend toujours la classe travailleuse et les gens. »
Farah Jacquet : « Des services publics forts, des transports publics de meilleure qualité, abordables et ponctuels, voilà de véritables points de rupture pour nous, tant syndicaux que politiques. Le PTB peut peser sur ces points, comme pour la taxe des millionnaires. Aujourd'hui, tout le monde copie le PTB en proposant une taxe des millionnaires. Mais qu'en sera-t-il après les élections ? Nous avons besoin du PTB pour continuer à défendre ces points après le 9 juin. »
Angela Janett Flores : « Travailler plus longtemps est intenable pour la plupart des gens. Avant les dernières élections, certains partis ont promis de ramener l’âge de la pension de 67 ans à 65 ans. Mais, une fois au pouvoir, ils ont oublié leur promesse. Le PTB continuera à se battre pour nos pensions. Vous pouvez compter là-dessus. »
« C'est un choix délibéré que d'avoir autant de syndicalistes sur nos listes. Ils sont ancrés dans la réalité, connaissent les difficultés des gens et sont le moteur du mouvement syndical, déclare Raoul Hedebouw, président du PTB. Un tel engagement est une richesse pour la société. Nous sommes vraiment heureux de les accueillir sur nos listes. »
Et le président de conclure : « Des syndicalistes forts comme Nadia Moscufo, Roberto D’Amico et Francis Dagrin ont mis le feu dans les parlements ces dernières années. Nous voulons renforcer encore cette équipe. Notre ambition est de faire élire encore plus de syndicalistes. Plusieurs de nos candidats syndicaux ont de bonnes chances d’être élus. »