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Visuel d'une boule de démolition cassant un mur.

Les cinq chantiers de démolition du gouvernement des casseurs

Nos droits sociaux sont attaqués au bulldozer. Voler nos pensions, casser nos salaires, bâillonner la contestation, faire payer toujours plus les travailleurs et jamais les super-riches, choisir la course aux armements plutôt que la paix et la sécurité sociale. Découvrez les principaux chantiers de démolition du gouvernement De Wever-Bouchez.

1. Ils volent nos pensions et nous obligent à travailler jusqu’à 67 ans pour moins de pension

Un repos bien mérité après une longue carrière ? Pas avec De Wever et Bouchez. Le gouvernement des casseurs veut voler nos pensions.

  • Mise en place d’un malus pension pour ceux qui prennent leur pension anticipée sans 35 années effectives de travail et 7020 jours de travail effectifs. Maladie, chômage (complet ou économique), crédits-temps de fin de carrière,... tout cela ne sera plus comptabilisé. Conséquences? Jusqu’à des centaines d’euros de perdu pour la pension et au minimum une année de carrière en plus à prester pour pratiquement tous les travailleurs ;
  • Suppression de quasi tous les mécanismes permettant aux métiers pénibles de s’arrêter plus tôt, dans le privé comme dans le public ;
  • réduction de plusieurs centaines d’euros des pensions des travailleurs et travailleuses des services publics ;
  • exclusion de dizaines de milliers de travailleurs et surtout de travailleuses de l’accès à la pension minimum.

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2. Ils cassent nos salaires et allongent nos horaires de travail

Les partis de l’Arizona avaient promis de mieux récompenser le travail. Dans les faits, ils attaquent nos salaires, nos primes de nuit et de weekend, ainsi que nos horaires de travail. Dans le même temps, les multinationales distribuent des dividendes records.

  • Ils veulent continuer à pouvoir interdire les augmentations collectives de salaire dans les prochaines années ;
  • Ils veulent supprimer progressivement les primes et sursalaires liées aux heures supplémentaires, au travail de nuit et lors des jours fériés;
  • Allonger nos semaines de travail (jusqu'à 45 heures par semaine) avec des heures supplémentaires sans récupération et sans sursalaire, et rendre ainsi nos horaires impossibles (hyperflexibilité).

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3. C’est toujours nous qui payons, jamais les ultra-riches

Ils imposent des économies et l’austérité sur le dos des travailleurs, mais ne s’attaquent pas au 1% les plus riches et aux super-profits.

  • Toujours aucun impôt sur le grandes fortunes ;
  • Une taxe sur les plus-values qui est une arnaque : elle rapportera peu par rapport à l’effort total et ne touchera quasiment pas les 1 % des plus riches (mais bien par contre les plus petits investisseurs).

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4. Ils veulent bâillonner la contestation

Le gouvernement des casseurs cherche à affaiblir la capacité de résistance des travailleurs en ciblant directement les syndicats, et tous les contre-pouvoirs (comme les mutuelles ou le monde associatif) dont dispose la classe travailleuse pour se défendre collectivement.

  • Criminalisation des actions syndicales ;
  • Facilitation du licenciement des syndicalistes ;
  • attaques contre les syndicats et les contre-pouvoirs de la société civile ;
  • limitation du droit de manifester et de faire grève.

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5. Plus de canons et moins de pension

Le gouvernement des casseurs fait le choix d'investir dans l'escalade militaire, la course aux armements, le choix de suivre la politique des USA, de Trump et de l'Otan. Pour ça, ils puisent des moyens dans la privatisation des entreprises publiques et dans la casse de notre sécurité sociale (pensions, soins de santé...).

Plutôt que d'investir dans la diplomatie, la désescalade et la coopération au développement, ils investissent dans les armes et l'agressivité vis-à-vis des pays du Sud. 

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