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Une vingtaine de gares menacées de fermeture : « Plutôt que de fermer des gares, développons le transport en train »

Lors des négociations gouvernementales, les partis de l'Arizona ont dressé une liste d'une vingtaine de gares de la SNCB menacées de fermeture. Notre députée et accompagnatrice de train Farah Jacquet dénonce cette logique financière et plaide pour une stratégie ambitieuse pour le développement du service public ferroviaire.

Vendredi 21 février 2025

Un train SNCB à quai dans une gare

La presse a révélé l'existence, dans la préparation de l’accord du gouvernement, d'une liste de gares de la SNCB potentiellement menacées de fermeture. « Plutôt que de fermer des gares, on devrait plutôt investir dans la mobilité de proximité, affirme Farah Jacquet. Les petites lignes font les grandes lignes. Nous avons besoin d’un plan ambitieux pour les transports ferroviaires.  »

Le gouvernement parle du “modèle suisse”, mais en Suisse, il y a environ trois fois plus d’arrêts et de gares qu’en Belgique, alors que la population y est moins importante. Résultat : il y a bien plus de voyageurs qui empruntent le train. Investir dans le transport public est une solution d’avenir. Cela profite aux usagers tout en répondant aux enjeux climatiques et environnementaux. 

« C’est en modernisant notre réseau et en augmentant l’offre, en ce compris dans les régions rurales et sur les gares aujourd’hui moins fréquentées, que l’on rendra le train plus attractif, et que de plus en plus de voyageurs l’emprunteront », poursuit Farah Jacquet.

Il est inadmissible de sacrifier l’accessibilité des transports sur l’autel de la rentabilité.

Farah Jacquet

Députée à la Chambre

La stratégie gouvernementale et celle de la SNCB reposent sur une toute autre logique : une logique financière, détachée des besoins des usagers et d’une stratégie ambitieuse pour le développement du service public ferroviaire. 

Pour Farah Jacquet, « il est inadmissible de sacrifier l’accessibilité des transports sur l’autel de la rentabilité. Qu’il s’agisse d’une gare en Wallonie ou en Flandre, chaque fermeture représente un recul pour la mobilité locale ».

Le gouvernement commence par fermer des gares sous prétexte qu’elles sont peu utilisées. Il veut aussi réduire l’offre sur les lignes et dans les gares moins fréquentées. Mais il met le pied dans un engrenage dangereux. « Où cela s'arrêtera-t-il ? s'interroge Farah Jacquet. Avec cette logique, nous assisterons au désinvestissement de certaines lignes, à moins de voyageurs sur ces lignes, qui à terme conduira à la disparition de lignes entières. Le gouvernement pousse ainsi les gens à utiliser leur voiture. »

Face à cette dérive, nous exigeons que le gouvernement revoie sa position et prenne l’engagement ferme de ne fermer aucune gare. Nous appelons à une mobilisation générale pour défendre un réseau ferroviaire qui répond aux besoins de tous, en mettant le voyageur et les enjeux climatiques au cœur de ses priorités.