Une vague de résistance et de solidarité déferle dans les rues de Bruxelles
On vaut mieux que ça 🍋 Une vague de résistance et solidarité déferle aujourd’hui sur Bruxelles pour la manifestation syndicale. Près de 100 000 personnes ont répondu à l’appel.
Parmi les manifestants, de nombreux travailleurs et travailleuses venus des 4 coins du pays et de différents secteurs étaient présents, tant du privé que du public.
Pierre, ouvrier chez Industeel à Charleroi : « C’est incroyable de voir autant de gens, pompiers, militaires, puéricultrices, magasiniers... Je suis même tombé sur un de mes anciens profs qui est aujourdʼhui pensionné, je ne l’avais plus vu depuis des années. »
Els, travailleuse chez H&M à Anvers : « Je fais grève pour la première fois avec mes collègues. Nous avons déjà du mal mais les horaires intenables qu’ils veulent nous imposer, ce n’est juste pas tenable. »
On a aussi senti vibrer l’énergie de la jeunesse, présente en nombre pour revendiquer un autre avenir que la précarité à laquelle le gouvernement veut la condamner. Théo, 21 ans : « Je n’avais jamais participé à une aussi grande manifestation. On est ici dans la manifestation pour nos parents et pour notre avenir. »
Et les syndicats ont été rejoints par de nombreux acteurs et actrices du monde associatif et du large mouvement social : associations de lutte contre la pauvreté, mouvement pour la paix et de solidarité avec la Palestine, monde de la culture, ONG pour la coopération au développement, associations pour le climat, mouvement féministe... « Avec les coupes prévues par le gouvernement, je risque de perdre mon boulot », explique Christine qui travaille chez Unia, institution fédérale de lutte contre la discrimination qui va voir son budget baisser de 25 % avec l’Arizona.
Ensemble, avec 100 000 personnes, nous avons lancé un message clair :
🍋 pour réclamer du respect pour celles et ceux qui font tourner le pays, pour défendre nos pensions, notre pouvoir d’achat et des horaires de travail tenables.
🍋 pour refuser la société du chacun-pour-soi que veut nous imposer le gouvernement Arizona, pour refuser la politique de l’escalade militaire et de l’inhumanité pour celles et ceux qui fuient les bombes de la guerre.
🍋 pour défendre le droit de protester, de réagir et de contester.
🍋 pour défendre une autre vision. Celle d’une société de solidarité, de paix et de progrès social.
Et ce n’est qu’un début. Plusieurs rendez-vous clés sont déjà annoncés, notamment la journée du 8 mars pour les droits des femmes et la grève générale interprofessionnelle du 31 mars.
Ensemble, on va les arrêter.