Un an après les élections : le PTB a le vent en poupe en Flandre
Presque exactement un an après les élections, un nouveau sondage a été mené en Flandre. Le PTB y continue sa progression.
Peter Mertens, président du PTB
La courbe de croissance du PTB en Flandre est remarquable : de 2,8 % en 2014 à 5,6 % l'année dernière et 8,2 % selon le dernier sondage [réalisé uniquement en Flandre par la VRT et De Standaard]. Celles et ceux qui ont voté pour notre parti l'année dernière le feraient à nouveau, et la moitié des nouveaux électeurs nous rejoint ! En Flandre, nous passerions de 225 000 électeurs l'année dernière à 350 000 aujourd'hui. Au Parlement flamand, nous obtiendrions 5 sièges supplémentaires (de 4 à 9), et au Parlement fédéral, 4 sièges en plus depuis la Flandre.
La poursuite de la croissance du PTB est d'autant plus remarquable qu'il ne reçoit pratiquement aucune attention dans les médias traditionnels. Mais, sur le terrain, sous le radar, nous sommes plus actifs que jamais. Beaucoup de gens le voient et l’apprécient, à au moins cinq niveaux :
1. Nous agissons. Des actes, pas des mots. Avec nos 250 professionnels de la santé et médecins du peuple, actifs dans les quartiers, actifs dans le dépistage dans les maisons de repos, la commande de masques et leur distribution dans d’autres centres de soins…
2. Nous sommes LE parti des soins de santé. À peine installés au Parlement avec nos 12 élus suite aux dernières élections, nous avons marqué le coup en faisant voter en octobre un Fonds d’urgence pour les Blouses blanches, qui donne une bouffée d’oxygène bien nécessaire aux soins de santé. Notre proposition avait longuement été décriée comme étant populiste, mais, heureusement, on ne s’est pas laissés faire.
3. Beaucoup de gens respectent notre honnêteté et notre franchise. Nos élus vivent avec un salaire de travailleur. Nous avons envoyé des ouvriers comme Gaby Colebunders (ancien délégué syndical à Ford Genk, fils de mineur qui a récemment lutté pour la pension des mineurs) et Maria Vindevoghel (ancienne syndicaliste à l'aéroport, qui s'engage dans la lutte à Brussels Airlines) au Parlement. Nous avons lancé le débat en proposant de supprimer les indemnités de sortie pour les parlementaires (rejeté par tous les partis). Nous avons proposé que tous les députés du pays versent la moitié de leur salaire d’avril à la lutte contre le coronavirus. Cela a été rejeté, mais nos élus l’ont quand même fait.
4. Nous sommes le seul parti national, qui continue à mettre l'unité du pays à l'ordre du jour. Dès le départ, nous avons dénoncé l'absurdité de la division des soins de santé en neuf ministres de la Santé. Nous sommes la locomotive de l'idée de refédéraliser la santé.
5. Depuis le début de la crise du corona, nous avons mis la protection de la santé, des revenus et des emplois des travailleurs et travailleuses au centre. Les applaudissements, c'est bien. La protection, c’est encore mieux. Notre proposition d'introduire une taxe corona exceptionnelle sur les multimillionnaires est soutenue par 76 % de la population.
Bien sûr, il reste encore beaucoup de travail. Nous devons vaincre le corona. Nous devons vaincre l'extrême droite du Vlaams Belang, ce parti de riches qui prétend être un parti populaire, mais qui, en réalité, ne fait que semer la peur et monter les gens les uns contre les autres. Nous devons nous assurer de tirer toutes les leçons de cette crise et qu’elles ne soient pas oubliées. Nous devons nous assurer que les héros et héroïnes du corona obtiennent un respect durable, de bons statuts et un bon salaire.
Il y a du pain sur la planche. Et nous avons besoin de vous pour cela aussi. Renforcez la vague sociale, et devenez membre du parti le plus social du pays.
Salutations solidaires,
Peter Mertens, président du PTB