Stop aux privilèges de pension : on demande une réunion urgente de l'ASBL qui gère les pensions des députés
Les politiciens bénéficient encore de privilèges de pension exceptionnels qui n'ont plus lieu d'être. Nous voulons les supprimer et nous demandons au président de la Chambre, Peter De Roover (N-VA), de convoquer d'urgence l'ASBL responsable des pensions des ministres et députés fédéraux.

La semaine dernière, nous avons révélé la façon dont les politiciens continuent de bénéficier d'une série de privilèges qui n’ont plus lieu d’être.
« Dans le même temps, ils décident que la population doit travailler plus longtemps pour moins de pension, réagit Sofie Merckx, notre cheffe de groupe à la Chambre. Ce deux poids deux mesures est inacceptable. C’est pourquoi nous demandons que le règlement sur les pensions soit immédiatement modifié. »
Les règles relatives aux pensions des députés sont fixées par l'ASBL « Pensions des députés », elle-même composée de députés. Nous demandons que cette ASBL se réunisse d’ici la fin du mois et nous soumettons cette proposition à la Conférence des présidents ce mercredi 9 avril.
Le fait que des ministres et des députés bénéficient de régimes de pension privilégiés les rend complètement déconnectés de la population. Nous devons mettre fin à ces privilèges et garantir le droit à une pension décente à tous les travailleurs de ce pays, sans malus et sans avoir à travailler plus longtemps
Cheffe de groupe PTB à la Chambre
Une pension anticipée à 60 ou 62 ans sans condition de carrière, une pension calculée sur le dernier salaire, un pécule de vacances beaucoup plus important qu'un pensionné ordinaire... la liste des avantages est longue.
« Le fait que des ministres et des députés bénéficient de régimes de pension privilégiés les rend complètement déconnectés de la population, poursuit Sofie Merckx. Nous devons mettre fin à ces privilèges et garantir le droit à une pension décente à tous les travailleurs de ce pays, sans malus et sans avoir à travailler plus longtemps. »
Sous notre pression, la N-VA a déjà dû admettre que certains privilèges devaient être supprimés, le parti du Premier ministre a fait comprendre qu'il appartenait au Parlement de modifier ces règles. « Eh bien, allons-y et mettons-nous au travail, conclut Sofie Merckx. Autrement, les partis de l’Arizona pourraient encore mettre ce dossier au frigo. »