Répression inacceptable de manifestants antifascistes à Charleroi
« La répression de la manifestation antifasciste survenue à Charleroi aujourd’hui n’est pas acceptable », explique Germain Mugemengango, porte-parole francophone du PTB. Les autorités de la Ville et le bourgmestre Paul Magnette ont choisi de protéger la liberté des fachos à se rassembler plutôt que le droit des antifascistes de manifester leur opposition à ce congrès de fondation ».
« La FGTB avait organisé un rassemblement ce samedi pour s'opposer à la tenue du congrès de fondation d'un parti fasciste à Charleroi. Le rassemblement était signalé aux autorités de Charleroi depuis plus d'une semaine, explique Germain Mugemangango. Malgré la demande expresse de la FGTB et du PTB au cabinet de Paul Magnette, bourgmestre de Charleroi, les autorités n'ont rien fait pour interdire ce congrès des fachos. Par contre, les syndicalistes et les autres personnes présentes qui ne veulent pas de fachos à Charleroi et qui manifestaient tout à fait pacifiquement ont été littéralement agressés par la police à coup de spray au poivre, de jets d'eau et autres brutalités. Les autorités de la Ville et le bourgmestre Paul Magnette ont donc choisi de protéger la liberté des fachos à se rassembler plutôt que le droit des antifascistes de manifester leur opposition à ce congrès de fondation. C'est incompréhensible. »
« Parmi les manifestants, il y avait d'ailleurs ma fille de 13 ans qui accompagnait sa maman. "Je ne comprends vraiment pas" m'a-t-elle dit. "Tout le monde était calme et ils nous ont foncé dessus. Pourquoi ils ont fait ça ?" », poursuit Germain Mugemangango.
Germain Mugemangango exigera une condamnation ferme de la répression subie par les manifestants antifascistes au prochain conseil communal de Charleroi.