Rentrée parlementaire : nos deux priorités pour faire bouger les lignes
« C’est simple : soit on prend l’argent du côté des grandes fortunes, soit ils vont continuer à ponctionner les travailleurs et les familles », explique Raoul Hedebouw. Nous voulons faire bouger les lignes avec deux propositions : une taxe des grandes fortunes et la fin du blocage salarial.
« Les négociateurs de la coalition Arizona veulent faire payer la note aux travailleurs. Ils vont remettre leurs plans anti-sociaux sur la table après les élections communales. Nous ne l’acceptons pas, nous allons tout faire pour peser et faire bouger les lignes », déclare notre président Raoul Hedebouw.
« C’est simple : soit on prend l’argent du côté des grandes fortunes, soit ils vont continuer à ponctionner les travailleurs et les familles », explique Raoul Hedebouw.
Il existe une alternative : un impôt sur les grandes fortunes, qui toucherait le 1 % le plus riche et dégagerait des marges pour les besoins sociaux.
Président du PTB et député à la Chambre
Nous constatons que les négociateurs de l’Arizona optent pour la seconde solution avec la hausse de la TVA, les accises sur l’essence et les coupes dans les pensions.
« Il existe une alternative : un impôt sur les grandes fortunes, qui toucherait le 1 % le plus riche et dégagerait des marges pour les besoins sociaux », ajoute Raoul Hedebouw.
Nous demandons le vote de l’urgence sur notre proposition de loi sur la « taxe des millionnaires », qui pourrait rapporter jusqu’à 8 milliards.
Toutes les enquêtes d’opinions montrent depuis des années qu’il y a une énorme majorité de la population qui soutient cette proposition. Il y a urgence, tant au niveau social que démocratique.
Président du PTB et député à la Chambre
« Nous sommes prêts à négocier avec les autres partis sur les modalités de cette taxe, à condition qu’elle cible uniquement le 1 % le plus riche et qu’elle permette réellement de lever les milliards dont nous avons besoin. Mais il est temps d’avancer. Toutes les enquêtes d’opinions montrent depuis des années qu’il y a une énorme majorité de la population qui soutient cette proposition. Il y a urgence, tant au niveau social que démocratique », déclare Raoul Hedebouw.
La loi actuelle empêche les syndicats de négocier librement, même dans les entreprises qui font des profits record. Il est urgent de réviser cette loi avant l’accord interprofessionnel.
Président du PTB et député à la Chambre
Nous déposons aussi une loi pour revoir la loi de 1996 sur le blocage des salaires.
« De Wever et Bouchez parlent de "récompenser le travail", mais ils continuent de bloquer les salaires, critique Raoul Hedebouw. La loi actuelle empêche les syndicats de négocier librement, même dans les entreprises qui font des profits record. »
Il est urgence de réviser cette loi avant l’accord interprofessionnel. « Le PS, Vooruit, Ecolo et Groen l’ont dans leur programme, il y a une masse critique pour changer cette loi », ajoute Raoul Hedebouw.
Nous sommes devenu le 9 juin le quatrième groupe au parlement fédéral, et nous entendons bien peser sur les débats.
« Les négociateurs de l’Arizona veulent reporter leur accord après les élections et bloquer tout débat démocratique au parlement d’ici là. C’est inadmissible. J’espère que le CD&V, Les Engagés et Vooruit ne suivront pas De Wever sur cette voie. Comptez sur nous pour ne pas laisser faire cela en tout cas », conclut notre président.