Relançons l'usine de puces BelGaN via des investissements publics
On peut sauver les 440 emplois chez le producteur de semi-conducteurs BelGaN à Audenarde, affirme notre député Robin Tonniau. « Un autre acteur clé de notre industrie est menacé de disparaître : on ne peut pas laisser faire ça. L'entreprise a déposé son bilan, mais elle pourrait être relancée avec une participation de l'État. »
Robin Tonniau connaît très bien l'usine d'Audenarde car il y a lui-même travaillé et est resté en contact avec ses anciens collègues : « Les travailleurs deviennent ainsi les victimes du manque de vision du gouvernement pour notre industrie manufacturière. Nous risquons notre avenir si nous fermons cette usine de haute technologie. »
BelGaN est le seul site de fabrication de semi-conducteurs en Belgique, un secteur déclaré stratégique par la Commission européenne. Robin Tonniau souhaite que le gouvernement intervienne pour sauver l'usine.
Et c'est possible par l'intermédiaire de la Société Fédérale de Participation et d'Investissement (SFPIM). La SFPIM investit en Belgique dans 174 entreprises pour un montant total de 9,7 milliards d'euros. Elle a prévu 250 millions d'euros spécifiquement pour les entreprises qui investissent dans la transition écologique.
Avec l'aide de la SFPIM, BelGaN peut redémarrer rapidement et garder tout le personnel à bord.
Député à la Chambre
« BelGaN me semble être un bon investissement durable, car ses nouveaux produits misent entre autre sur l'électrification de notre parc automobile et sur des chargeurs rapides économes en énergie », explique notre député.
Avec l'aide de la SFPIM, BelGaN peut redémarrer rapidement et garder tout le personnel à bord. Il s'agit d'une usine ultramoderne capable de produire différents types de semi-conducteurs. Robin Tonniau : « Je peux personnellement témoigner du fait que ses ouvriers et employés sont très motivés. Ils travaillent dans un système de cinq équipes, sous une forte pression, et possèdent une expertise unique. Le ministre Van Peteghem, en charge de la SFPIM, doit agir rapidement tant qu’un sauvetage est encore possible ».
Notre industrie a un besoin massif de puces livrées rapidement et de manière fiable. Il serait stupide de laisser cet atout se perdre.
Député à la Chambre
« L'investissement public ne peut pas être un tabou, puisque le gouvernement flamand a été le principal prêteur en 1983, lors de la création de l'usine, à l'époque sous le nom de Mietec, ajoute Robin Tonniau. Le gouvernement flamand pourrait également investir dans l'usine de fabrication de semi-conducteurs. L'usine d'Audenarde est un radar dans notre tissu industriel. Notre industrie a un besoin massif de puces livrées rapidement et de manière fiable. Il serait stupide de laisser cet atout se perdre. »