Raoul lance notre campagne « Stop Arizona » à ManiFiesta
Le projet de la coalition Arizona est une attaque en règle contre tous les travailleurs et travailleuses de ce pays. Le combat pour les stopper commence dès maintenant. Nous n'allons rien lâcher.
Augmenter la TVA sur les biens de première nécessité et les accises sur le carburant, s'attaquer à l'indexation de nos salaires, faire travailler les gens plus longtemps pour moins de pension ou rendre les horaires de travail impossible... Ce ne sont que quelques exemples des mesures qui ont fuité dans le cadre des négociations des partis qui veulent former la coalition « Arizona » (N-VA, MR, CD&V, Engagés et Vooruit).
« Cela montre bien que le projet de la coalition Arizona est une attaque en règle contre tous les travailleurs et travailleuses de ce pays. Le combat pour les stopper commence dès maintenant. Nous n'allons rien lâcher », déclare Raoul Hedebouw dans son discours à ManiFiesta, la fête de la Solidarité, qui rassemble 15 000 personnes ces 7 et 8 septembre.
Raoul a lancé notre nouvelle campagne et la pétition www.stoparizona.be pour les arrêter.
Il a également dénoncé la décision de reporter les négociations à après les élections communales : « Ces partis se sont rendu compte à un moment qu’ils ne pouvaient pas conclure un tel accord avant les élections, que personne ne voterait pour eux. Ils ont juste mis leur projet sur pause pour laisser passer les élections communales. »
C'est pourquoi nous appelons à la mobilisation pour stopper ce projet avant qu’il ne voit le jour. « Nous ne voulons pas que ce projet soit mis sur pause, nous voulons son abandon complet et le respect pour le monde du travail. »
Notre force, face à ceux qui veulent nous diviser, c’est notre unité, notre diversité et notre solidarité. Signez la pétition et faites-la tourner autour de vous
Président du PTB et député à la Chambre
Doubler le nombre d’élus le 13 octobre
Le président du PTB a également abordé les ambitions du parti pour les élections communales : « Le 13 octobre, nous voulons encore grandir dans les grandes villes et percer dans de nouvelles communes. Nous voulons avoir nos premiers élus dans des communes comme Mouscron, Boom, Courtrai, Alost, Etterbeek, Jette, Tubize, Sambreville et bien d'autres encore. Nous voulons doubler notre nombre d'élus, et le nombre de communes où nous sommes élus. Nous voulons passer de 150 à 300 élus, et être représentés dans plus de 70 conseils communaux dans le pays. Afin de renforcer et d’ancrer toujours plus solidement le PTB sur le terrain. »
Ce sont des élections importantes, parce qu'il y a un débat fondamental au niveau local, comme l'explique Raoul : « Il y a une lutte qui se joue dans toutes nos villes et communes pour savoir à qui on confie les clefs du développement de la ville. Aux grands promoteurs et groupes immobiliers ? Ou bien on donne les clefs à la population ? Nous choisissons clairement le côté des habitants. »
C'est pourquoi nous avons fait du droit au logement un cheval de bataille.
Notre autre objectif, c'est évidemment de construire des majorités de changement. Notamment à Anvers, la ville où Bart De Wever est bourgmestre et berceau du Vlaams Belang.
Nous y étions arrivés deuxième parti en juin dernier avec 22,9 % des voix, juste derrière la N-VA. « Le 13 octobre, le choix sera clair : six années de plus avec Bart De Wever, ou enfin une politique sociale avec le PTB. En tant que président, je suis fier que nous menions ce combat à Anvers avec notre tête de liste : Jos D'Haese », a poursuivi Raoul.
Ce choix et cette alternative, nous entendons bien les incarner dans toute une série d’autres communes dans le pays : à Zelzate où nous sommes en majorité depuis 2018 et voulons continuer à gouverner, mais aussi dans des villes comme Vilvorde et Genk en Flandre, Saint-Gilles, Molenbeek ou Forest à Bruxelles, Liège, Charleroi, Seraing, Herstal ou Mouscron en Wallonie.
Rentrer dans des majorités de changement pourra contribuer à ancrer le parti et à montrer au niveau local qu’il existe des alternatives
Président du PTB et député à la Chambre