Pour plus de culture dans la RUE, le PTB veut créer un Réseau Urbain d’Expression
Le PTB propose la mise en place d’un Réseau Urbain d’Expression (RUE) en Fédération Wallonie-Bruxelles, à l’image de ce qui existe dans la ville française de Rennes.
« Ce dispositif, né dans les années 1990 grâce à un collectif de jeunes graffeurs, a fait de Rennes une ville où l’art urbain est incontournable. C’est un modèle à suivre pour donner plus de possibilité à la population, en particulier aux jeunes, de s’exprimer et développer leur créativité près de chez eux, en toute légalité, avec des murs d’expression libre. Le développement d’une plateforme en ligne permettra aussi d’offrir une belle vitrine en répertoriant les artistes, œuvres, parcours, murs de nos différentes régions », souligne Amandine Pavet, députée PTB au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
« L’instauration de ce réseau urbain permettra le développement de l’art urbain en Fédération Wallonie-Bruxelles de plusieurs manières. D'abord, il donnera aux citoyens et citoyennes l’accès libre à des murs d'expression, près de chez eux, pour s’essayer ou s’exercer au street art. Si plusieurs initiatives isolées ont déjà été prises par-ci par-là, elles sont rares, souvent dépassées par leur popularité ou au contraire totalement méconnues. L’idée est de généraliser à toutes les communes ces murs et surtout de les faire connaître. »
« Un deuxième axe important, poursuit Amandine Pavet, c’est de fournir des moyens financiers aux associations, centres culturels, maisons de jeunes, mouvements de jeunesse et écoles qui souhaitent développer des initiatives en matière d’art urbain pour un projet populaire, participatif et vivant. Troisièmement, le Réseau Urbain d’Expression assurera la réalisation et la maintenance d’une plateforme en ligne recensant tous les murs d’expression libre, les activités liées à l’art urbain et les artistes urbains à Bruxelles et en Wallonie. »
« Nous voulons que l’art et la culture soient entre les mains du plus grand nombre et que chacun puisse y participer activement. C’est un droit fondamental qui n’est, à l’heure actuelle, pas garanti pour tous. Le PTB a pour ambition de construire, avec les associations de terrain, des projets concrets et positifs qui vont dans le sens d’une culture gratuite, populaire, au plus proche des gens et dans leur quartier », conclut la députée du parti de gauche.
La proposition du PTB sera discutée en commission de la Culture ce mardi 28 février.