Pour éviter la deuxième vague, le suivi des contacts doit être complètement différent
« Nous pouvons encore éviter la deuxième vague si des mesures décisives sont prises. Nous pouvons le faire si nous intégrons le suivi des contacts au niveau local, en coopération avec les médecins de famille. À Médecine pour le peuple, nous appliquons cela avec succès », explique Sofie Merckx, députée fédérale et médecin généraliste.
Le PTB a pris connaissance des conclusions du comité de concertation. « Le comité n'annonce aucune mesure concrète. L'approche du suivi des contacts reste inchangée », s'indigne Sofie Merckx, députée fédérale et médecin généraliste. « Nous pouvons encore éviter la deuxième vague si des mesures décisives sont prises. Nous pouvons le faire si nous intégrons le suivi des contacts au niveau local, en coopération avec les médecins de famille. À Médecine pour le Peuple, nous appliquons cela avec succès ». Le parti de gauche demande également la nomination d'un commissaire fédéral Corona. Sofie Merckx : « Il est urgent de mettre en place une unité de commandement. Pourquoi le gouvernement fédéral ne nomme-t-il pas un expert qui soit au-dessus des querelles politiques et qui assurera une approche rapide et résolue ? »
Les experts et les médecins généralistes tirent la sonnette d'alarme. Les foyers de l’incendie ne sont pas sous contrôle et le suivi des contacts est insuffisant. « Alors que l'épidémie reprend, nos ministres partent en vacances et les décisions politiques décisives se font attendre », note la députée PTB.
« On dit que le nombre d'hospitalisations et de décès reste stable. Nous détectons maintenant en effet la maladie plus rapidement, mais le virus circule dans des groupes plus jeunes. Ils sont moins susceptibles de se retrouver à l'hôpital, mais ils ont en moyenne plus de contacts. L'important est maintenant de détecter les infections moins graves et asymptomatiques. C'est la seule façon d'éviter un deuxième afflux dans les hôpitaux », déclare Sofie Merckx. Et sur ce point, le gouvernement ne prend pas ses responsabilités et ne fait que pointer du doigt la population.
« Le gouvernement demande à la population de bien coopérer avec les traceurs de contact, mais refuse de changer de cap. Comment résoudre le problème que les traceurs peuvent atteindre trop peu de personnes positives ? Avec Médecine pour le peuple, nous construisons un modèle alternatif. Par exemple, grâce à des bénévoles formés travaillant en étroite collaboration avec des médecins généralistes, à Anvers, nous avons réussi à retrouver 12 autres cas positifs sur 2 cas et à mettre les contacts en quarantaine en un rien de temps », explique le Dr Merckx.
Le PTB préconise donc un modèle complètement différent. Déployons les traceurs au niveau local, en coopération avec les médecins généralistes et fournissons le budget nécessaire pour organiser la recherche des contacts en première ligne. En travaillant au niveau local, la confiance est plus grande, les contacts transmis sont plus nombreux et nous pouvons mieux détecter les foyers d'infections.
« Le PTB demande la nomination d'un commissaire fédéral Corona. Un expert qui se tient au-dessus des querelles politiques et qui assure une réponse rapide. Il est grand temps que le gouvernement cesse de courir après les faits. Nous devons absolument éviter un deuxième confinement », conclut Sofie Merckx.
Depuis le 25 avril déjà, le PTB a appelé à mettre l'accent sur l'approche TSC dans la stratégie de sortie : tester, suivre les contact et confiner. Cette approche était essentielle pour assouplir les mesures de confinement. Il est inacceptable que la recherche des contacts soit encore si mal organisée.