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Peter Mertens (PTB) : « Cela fait 266 jours qu'on ignore le PTB. Ça suffit »

« La crise politique en est à son 266e jour et cela fait 266 jours que le PTB est exclu des négociations. Les présidents des dix partis traditionnels ont appelé le Palais à ne pas inviter le PTB, seul parti national du pays. C'est invraisemblable. Et d'une incroyable bassesse politique. C'est ignorer plus d'un demi-million d'électeurs des trois régions du pays. C'est aussi et surtout ignorer le signal social fort qu'ont révélé les élections. Cela ne peut plus durer », affirme le président du PTB, Peter Mertens.

Lundi 17 février 2020

Une grande marche à Bruxelles pour une autre politique

« S'ils ne veulent pas écouter les citoyens et citoyennes ordinaires, alors nous devons nous exprimer encore plus clairement, poursuit Peter Mertens. Nous en avons assez des politiciens qui se regardent le nombril. Nous voulons un vrai changement politique. Nous exigeons des pensions décentes, une fiscalité équitable, moins de ministres et plus de coopération. Quatre Belges sur cinq souhaitent voir augmenter la pension minimum à 1 500 euros net. Quatre Belges sur cinq veulent une taxe des millionnaires. Quatre Belges sur cinq s'opposent à la scission du pays et veulent davantage d'unité et non un fédéralisme de gaspillage et de concurrences. Les gens veulent être écoutés. Nous appelons tout le monde à venir à Bruxelles le 1er mars pourr participer à notre marche pour une autre politique. »

Constructifs depuis neuf mois

« Nous sommes douze député.e.s à siéger au Parlement fédéral. Cela fait neuf mois que nous y travaillons dans un esprit constructif, souligne le président du PTB. Nous avons voté les douzièmes provisoires, nous avons évalué chaque proposition sociale en fonction de ses atouts. Dans l'opposition, nous avons fait débloquer un fonds d'urgence "Blouses blanches" pour le secteur des soins de santé. C'est la seule mesure sociale concrète qui a été prise en neuf mois. Or que constate-t-on ? Cela n'intéresse absolument pas les partis traditionnels. Aucun des huit formateurs n'a daigné nous rencontrer. Les partis de l'establishment nous ignorent complètement et osent en plus qualifier cette attitude de "démocratique". Nous avons déposé une loi d'initiative citoyenne, signée par 150 000 personnes, pour augmenter la pension minimum à 1 500 euros net, mais, pour le moment, le Parlement refuse de l'examiner. C'est complètement fou. Cela a assez duré. »

La fin de la récréation a sonné, mais les enfants continuent à se battre dans la cour

« On semble être arrivé en bout de course. Les partis traditionnels et les informateurs piétinent, mais rien ne bouge. Le 26 mai, la population a envoyé un signal social fort. Jamais les partis traditionnels n'avaient été autant sanctionnés. Pourtant, au lieu de se remettre en question, ils font comme si de rien n'était. La fin de la récréation a sonné, mais les enfants ne sont pas retournés en classe. Au contraire, 266 jours plus tard, ils sont toujours en train de se bagarrer dans la cour. Peut-être faut-il sonner une nouvelle fois la fin de la récré. Ce n'est pas l'idéal, mais laisser volontairement pourrir la situation politique n'est pas la solution non plus. Jusqu'où faut-il monter le volume pour qu'ils entendent la voix de la population ? Très haut, manifestement, si l’on veut faire entendre le signal pour plus de démocratie et moins d'arrogance, plus d'unité et moins de divisions, plus de pensions et plus de soins de santé. Rendez-vous donc le 1er mars à Bruxelles. »