Peter Mertens : « Le PTB demande de nouvelles élections »
« Il est temps d'organiser de nouvelles élections », déclare le président du PTB, Peter Mertens. « Les gens sont fatigués du mauvais théâtre politique de la rue de la Loi. La politique ne s'occupe que d'elle-même, au lieu de s'occuper des gens. Les partis traditionnels devront s'expliquer devant les électeurs. »
« Apparemment, les partis traditionnels n'ont toujours pas compris la sanction du 26 mai », dit Peter Mertens. « Alors que les besoins sociaux sont si élevés, les présidents des partis partent en vacances de carnaval après l'échec du énième cycle de négociations. Nous sommes maintenant neuf mois après l'élection. Résultat ? Rien. C'est tout simplement se moquer des gens. »
« Les gens n'ont plus confiance en la politique et les dix partis traditionnels ne le doivent qu'à eux-mêmes », poursuit le président du parti de gauche. « Les gens sont en colère et ils ont raison. Des hommes politiques qui ne peuvent pas former un gouvernement et bloquent le pays tout entier, mais qui, entre-temps, gagnent 6 000 euros par mois ; des ministres flamands circulant dans de luxueuses Jaguars qui coûtent 2 500 euros par mois, plus que le salaire mensuel moyen d'un travailleur… »
« Ça ne peut pas continuer comme ça. Les dix partis traditionnels ne s'intéressent qu'à eux-mêmes, ils ne s'intéressent plus au peuple. Le 26 mai, la population a cependant donné un signal clair : arrêtez l’austérité, mettez au premier plan des politiques sociales, augmentez la pension minimum à 1 500 euros net. Mais notre loi d'initiative citoyenne en faveur de cette pension minimum, qui a déjà été signée par près de 170 000 Belges, est bloquée au Parlement. Cela doit cesser. »
Le PTB est le seul parti national. Il est pourtant… exclu des discussions par les partis traditionnels. « Au lieu d'écouter notre signal, les partis traditionnels ignorent nos 584 000 électeurs ! C'est nous qui avons gagné les élections, mais ce sont eux qui prennent le pays en otage. Le peuple n'a pas voté pour la division du pays, mais pour une politique différente, pour l'unité du pays et pour des politiques sociales. Si les dix partis traditionnels continuent à refuser avec autant d'obstination d'écouter le peuple, il n'y a qu'une chose à faire : de nouvelles élections. »
« Nous voulons que les gens puissent s'exprimer sur le blocage total de notre pays par les partis traditionnels. Nous voulons qu'on écoute les gens. C'est pour cela que nous faisons entendre notre voix. Dans l'isoloir et dans la rue. Nous appelons tout le monde à venir à Bruxelles le 1er mars pour un signal fort et clair. Rejoignez-nous dans la Grande Colère, la marche pour une politique différente », conclut Peter Mertens.