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Les attaques du plan De Wever-Bouchez sur notre portefeuille et nos droits sociaux

Le plan De Wever-Bouchez est une attaque en règle contre nos salaires, nos pensions, nos conditions de travail, etc. Voici les principaux dangers qui se dégagent des notes qui ont fuité... Et qui sont autant de bons arguments pour ne pas les laisser faire. 

Dimanche 15 septembre 2024

Photo d'un homme d'âge moyen.

Augmentation des taxes injustes

Ils veulent hausser la TVA sur les produits de première nécessité, dans la construction et l'horeca de 6% à 9%. Ils veulent également augmenter les accises sur l’essence. Ce sont autant de taxes injustes qui touchent fortement le budget des ménages qui travaillent. 

Les salaires bloqués

Le plan De Wever-Bouchez prévoit de continuer de bloquer nos salaires, jusque 2026 au moins.

Nous avons calculé que le blocage salarial entre 2021 et 2024 a fait perdre 3 859 euros (bruts) en salaire réel à un travailleur moyen. Hors de question que ça continue comme ça.

Attaque sur l’indexation des salaires

Ils veulent « lisser » le calcul de l’indexation automatique des salaires sur 12 mois au lieu de 4 mois actuellement. Leur but est ralentir et de limiter l’indexation : nos salaires suivront moins l’augmentation des prix et notre pouvoir d’achat diminuera. Si la nouvelle méthode de lissage avait été appliquée en 2024, les salaires auraient perdu 0,7% d'indexation en 2024, soit 341 euros brut par an pour un salaire moyen. 

Si l’inflation dépasse 4 %, ils prévoient aussi des mécanismes pour limiter l'indexation pour toute une série de travailleurs qui perdront alors du pouvoir d'achat.

Travailler plus longtemps pour moins de pension

Le plan De Wever-Bouchez, c’est une attaque généralisée contre nos pensions et nos carrières. On parle de la fin de la pension anticipée pour celles et ceux qui auront pris des crédits-temps de temps de fin de carrière, qui auraient travaillé à mi-temps une partie de leur carrière… La majorité des femmes n’auront plus accès à la pension minimum. 

C’est aussi la suppression des crédits-temps de fin de carrière et donc des fin de carrière impossible pour ceux qui travaillent dur. Et c’est des centaines d’euros en moins pour les pensions des services publics. 

Réduction des salaires pour le travail de nuit et du dimanche

Ils veulent repousser le début de la nuit de 20h à minuit, ce qui éliminerait les suppléments de salaire pour les heures de travail entre 20h et minuit. Ils veulent aussi supprimer l’interdiction de travailler le dimanche et les jours fériés, normalisant ainsi le travail ces jours-là et supprimant les sursalaires associés.

Des horaires impossibles

Pour De Wever et Bouchez, les seules limites qui restent pour déterminer le temps de travail sont « les règles européennes ». Cela veut dire qu’ils veulent mettre fin à la journée de 8 heures et à la semaine de 38 heures, avec des contrats allant jusqu'à 48 heures par semaine. Le patron pourra exiger jusqu’à 7 heures supplémentaires par semaine sans droit à un sursalaire et sans récupération. 

En plus, elles ne compteraient pas pour le calcul du montant de la pension. Il n’y aurait quasiment plus de normes collectives ni de contrôle syndical sur le temps de travail. Pour De Wever, Bouchez et co., on vit pour travailler, alors que nous voulons travailler pour vivre.

Bref, l’attaque est lourde. Mais nous n’allons pas les laisser faire. Signez notre pétition et rejoignez le mouvement pour dire stop au Plan De Wever Bouchez.