Le PTB veut garantir la finançabilité des étudiants même en cas d'échec de cette année académique
Depuis des mois, les étudiants témoignent des conséquences de la crise du coronavirus sur eux et demandent des perspectives. Pour qu’aucun étudiant ne soit pénalisé par la crise, chacun d’eux doit pouvoir se réinscrire l’année académique prochaine en ayant la garantie qu’il sera financé.
Aujourd’hui, le PTB a déposé une proposition de résolution au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles en ce sens. « La ministre Glatigny doit envoyer un signal fort à tous ces étudiants qui se mobilisent, plaide Alice Bernard, cheffe de groupe PTB. Elle doit donner une perspective à tous ces étudiants en difficulté, à bout de souffle, psychologiquement et / ou financièrement, en garantissant la finançabilité. »
Cela fait un an que les étudiants sont confinés, avec des impacts de plus en plus palpables sur leur réussite. « Ils sont devant leur ordinateur seuls dans leur chambre toute la journée depuis des mois, rappelle la députée de gauche, sans voir leurs amis, sans revenus pour certains. Beaucoup sont en décrochage, en particulier les plus précarisés qui ont des difficultés à suivre les cours à distance faute de matériel adéquat ou d’une bonne connexion. La ministre Glatigny a reconnu que beaucoup n’ont pas passé leurs examens. »
Grâce à leur mobilisation, les étudiants réussissent enfin à se faire entendre. Alice Bernard explique : « En décembre et en janvier, Comac, le mouvement étudiant du PTB, a organisé deux actions qui ont rassemblé une centaine d’étudiants, pour interpeller la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR). Ils lui ont fait remonter des centaines de témoignages d’étudiants et ont demandé que la finançabilité de chacun soit garantie. »
« Paul Magnette (PS) a fait une déclaration en ce sens dans la presse ce matin, note la députée PTB. C’est un pas dans la bonne direction. C’est le résultat de la mobilisation des étudiants et de leurs représentants, qui ont interpellé le monde politique sur leurs problèmes ces derniers mois. Les étudiants, en particulier les plus précaires, ont besoin de perspectives. En garantissant la finançabilité des étudiants, on évite de leur faire payer les conséquences de la crise. »