Le PTB veut faire entrer la voix du secteur culturel dans le Parlement
Ce mardi 1er juin, le PTB va proposer la mise en place d’une large série d'auditions du secteur culturel en commission Culture de la Communauté française au sujet de l’impact de la crise sanitaire.
« La culture est l’un des secteurs les plus impactés par la crise. On l’entend souvent, mais qu’est-ce que cela signifie concrètement pour ces lieux fermés et ces milliers de travailleurs et travailleuses empêchés de travailler pendant près d’un an ? Quel impact cela aura-t-il et pour combien de temps sur la relance et sur l’accès à la culture pour tous ? Il est aujourd’hui essentiel que la ministre et les parlementaires entendent ce que les travailleurs et travailleuses du secteur ont à dire. C’est ce que nous confirment de nombreux acteurs de la culture », explique Amandine Pavet, députée PTB au Parlement de la Communauté française.
« Durant près d’un an, on a pu s’entasser dans des métros pour aller au boulot, mais les lieux culturels sont restés majoritairement fermés, contrairement à l’avis de nombreux experts. Nous ne pouvons pas oublier ce choix politique qui laissera inévitablement des traces sur un secteur déjà fragile et précaire avant la crise. Nous savons qu’il y a eu jusqu’à 90 % de pertes de recettes. ll faut maintenant évaluer les dégâts, établir les pistes de soutien à la relance et faire en sorte qu’il n’y ait “pas de retour à l’anormal”. Cette revendication, portée avec une très belle combativité durant des mois dans la rue et dans les lieux occupés, nous voulons aujourd’hui la faire entrer dans le Parlement, par la voix des premiers concernés », ajoute la députée du parti de gauche.
Pour le PTB, les travailleurs et travailleuses de la culture et leurs représentants sont les mieux placés pour tirer le bilan de l’action des gouvernements et trouver les meilleures pistes d’accompagnement pour la reprise. « En tant que premières victimes du confinement de la culture, il est plus que temps que les travailleurs et travailleuses de la culture soient entendus. Les retours que nous avons du terrain quant à la mise en place de ces auditions sont très positifs. Nous ne manquons pas de candidats, au contraire, c’est pourquoi nous espérons que les autres partis seront tout aussi enthousiastes à l’idée d’ouvrir les portes du Parlement à celles et ceux qui ont subi de plein fouet la fermeture », conclut Amandine Pavet.