Le PTB s'oppose au huis clos pour la commission spéciale coronavirus : une transparence totale est nécessaire
Ce matin, le feu vert a été donné pour la première réunion de la commission spéciale chargée d'évaluer la gestion de l'épidémie de COVID-19 dans notre pays. Mais les travaux ont déjà commencé sur une fausse note. « La réunion s'est déroulée à huis clos », explique Sofie Merckx, députée PTB à la Chambre. « Malgré des protestations répétées, le président Open VLD de la commission a refusé d’accéder à notre demande de rendre la réunion publique. C'est absolument inacceptable. La population a droit à une transparence totale. »
L’ordre du jour a fait l’objet de discussions aujourd’hui. « La commission a décidé quels sujets et points sensibles seront ou non examinés dans les mois à venir. C’est une décision importante, qui va déterminer quelles affaires pourront être mises en lumière. La saga des masques et la destruction du stock stratégique, par exemple. Il faut absolument lever le voile sur cette affaire, mais les partis de la majorité ne cachent pas qu'ils préféreraient ne pas en faire une priorité. Comment peut-on justifier le fait que les citoyens et citoyennes ne puissent pas suivre cette discussion importante ? Ils ont droit à une transparence totale. Les partis doivent jouer cartes sur table, publiquement. De quoi ont-ils peur ? », s’interroge Sofie Merckx.
La députée de gauche qui siège à la commission spéciale pour le PTB a répété, à de multiples reprises, sa demande de rendre la séance publique. « Mais le président de la commission a refusé. Un président qui est du même parti que... Maggie De Block. Une des ministres qui portent la plus grande part de responsabilité dans la crise du coronavirus. » Et Sofie Merckx de conclure : « Cette commission spéciale ne doit pas servir à étouffer l’affaire. Les décideurs qui ont commis des erreurs doivent être mis face à leurs responsabilités politiques. »