Le PTB perce dans tout le pays, en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles
Après avoir mené une campagne phénoménale et sociale, le PTB confirme sa progression partout dans le pays. La gauche authentique envoie ainsi son premier élu fédéral depuis la Flandre et fait son entrée dans le parlement flamand et le parlement européen. Retrouvez les résultats obtenus par le PTB aux élections ici.
Réaction de Raoul Hedebouw : « une percée majeure, une percée rouge vif en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles »
Raoul Hedebouw a réagi aux résultats électoraux du 26 mai : « Nous sommes un parti national, nous voulions montrer qu’il était possible d’opérer une percée en Flandre. Nous l'avons fait. C’est une percée majeure, une percée rouge vif en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles. »
Raoul Hedebouw fait aussi le bilan de la campagne électorale : « Nous avons réussi comme parti de la gauche authentique, à imposer nos points à l’agenda. Grâce à la campagne du PTB, on a parlé partout en Belgique de la nécessité de réduire la TVA de 21 à 6% sur le gaz et l’électricité. Grâce au PTB, on a parlé partout en Belgique de la nécessité d’avoir enfin des transports en commun gratuits. Grâce au PTB, on a parlé partout en Belgique de la nécessité d’avoir une médecine de première ligne gratuite et de qualité. Grâce au PTB, on a enfin osé parler de ces fameuses niches fiscales qui permettent à des multinationales de payer zéro euro d’impôts alors que n’importe quelle PME, n’importe quel petit indépendant ici à Liège, à Charleroi, à Bruxelles et en Flandre paie 25 % d’impôts. »
Pour le porte-parole national du PTB, ces résultats sont « un signal très clair pour tous les partis traditionnels. Un signal très clair que le peuple en a marre de toutes les politiques antisociales qui ont été menées. Travailler plus longtemps ? On n’est pas d’accord. Travailler de manière de plus en plus flexible ? On n’est pas d’accord. Les gens en ont marre d’une société où les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres »
Les résultats
Le PTB obtient le soutien de 584 621 électeurs dans toute la Belgique. 42 représentants du peuple siégeront pour le PTB dans les différentes assemblées du pays.
- Parlement fédéral : 12 élus à la Chambre des représentants et 4 élus au Sénat.
- Parlement bruxellois : 10 élus du côté francophone + 1 élu du côté néerlandophone.
- Parlement flamand : 4 élus.
- Parlement wallon : 10 élus.
Par ailleurs, le PTB réalise aussi une percée historique avec l'élection de Marc Botenga au parlement européen.
Les résultats complets obtenus par le parti sont consultables ici : www.ptb.be/resultats2019
Réaction de Marc Botenga, premier élu européen du PTB
Pour la première fois de son histoire, le PTB enverra un élu au Parlement européen : Marc Botenga. Celui-ci a félicité tous ceux qui ont « amené la gauche qui pique partout, dans les entreprises, dans les quartiers, ... »
« Maintenant, nous avons une locomotive de gauche qui pourra faire bouger les lignes aussi au niveau européen. La gauche authentique sera bien nécessaire pour offrir une alternative à l'extrême-droite et aux politiques de Macron ou de Merkel qui ouvre la voie à l'extrême-droite avec leur Europe de la concurrence, de l'austérité et du fric. »
Réaction de Peter Mertens, président national du PTB et... nouveau député fédéral anversois
« Chers amis, chers camarades,
Vous avez devant vous un président de parti national heureux ! Nous avançons dans tout le pays. En Wallonie, et à Bruxelles, et en Flandre, dans les trois régions du pays, camarades. Nous passons de deux à au moins sept élus.
Nous sommes David contre Goliath. Nous nous sommes battus. Et nous avons gagné camarades !
« Celui qui se bat peut perdre. Celui qui ne se bat pas a déjà perdu », a dit Bertolt Brecht. Nous nous sommes battus. Personne ne peut le nier. Comme David contre Goliath.
Des gens bien payés ont dit que Goliath gagnerait. Ils ont dit qu’ils enterreraient David. Ils ont dit qu’en Flandre, cela ne le ferait pas. Eh bien, non. Nous sommes David. Nous nous sommes battus. Et nous avons gagné camarades !
Pour la première fois, nous envoyons également des députés de la gauche authentique au Parlement à partir de la Flandre. Pour construire, avec Raoul Hedebouw et tant d’autres, un groupe parlementaire national fort de députés de la gauche authentique qui se feront entendre plus fort que jamais.
On a dit qu’on pouvait le faire. Eh bien, on l’a fait !
Nous visions un siège pour la Chambre d’Anvers. Nous rêvions d’un deuxième siège, pour Jos. Nous avons trois sièges.
Nous sommes un parti national, et je suis évidemment extrêmement fier des résultats obtenus par ce parti dans tout le pays.
Merci la Wallonie, merci Bruxelles, merci le reste de la Flandre.
Si nous gagnons aujourd’hui, nous gagnons ensemble camarades.
Au Nord du pays, il y a deux partis qui avancent dans cette élection. Un parti qui a reçu beaucoup d’attention dans les médias et un parti qui en a reçu beaucoup moins.
Le Vlaams Belang progresse. Et le PTB avance. Le Vlaams Belang a reçu 50 fois plus d’attention médiatique que le PTB. En fait, vous devriez multiplier les votes du PTB par cinquante.
Nous sommes ici pour mener une opposition sociale phénoménale.
Maintenant plus que jamais, « ils ont les chocottes »
Maintenant plus que jamais, « ils ont les chocottes », a dit Raoul Hedebouw.
Ils n’ont encore rien vu.
Aujourd’hui, tous les partis traditionnels reculent. Et oui, c’est un signal clair. Contre le fait de travailler plus longtemps. Contre l’inégalité et la pauvreté. Contre les politiciens qui se servent, au lieu de servir le peuple.
Si, pendant cette campagne électorale, on a parlé d’une pension net de 1 500 euros, s’il a été question d’une réduction de la TVA sur l’énergie à 6 %, si on a parlé de pauvreté, de soins de santé gratuits, c’est parce que le PTB a mis ces questions à l’ordre du jour.
Nous sommes déjà la locomotive de la gauche, nous mettons déjà les questions sociales à l’ordre du jour. C’est ce qu’on va continuer à faire.
Cette fois-ci, pas seulement avec deux députés, Raoul Hedebouw et Marco Van Hees, mais cette fois, avec au moins sept députés.
Avec au moins sept parlementaires des trois Régions du pays : de Wallonie, de Bruxelles, de Flandre.
Bart De Wever veut sortir les plats mal cuits du frigo communautaire, il veut bloquer le pays pendant des centaines de jours par une vente aux enchères communautaire.
Nous sommes un parti national, et j’en suis fier. Nous sommes un. Wij zijn één.
Non, Bart De Wever. Notre sécurité sociale est unie, notre pays reste uni et le PTB est uni.
Oui, nous sommes un parti national, et j’en suis fier. Nous sommes un. Wij zijn één.
Chers camarades,
Tout au long de la campagne, j’ai porté le triangle rouge de l’antifascisme sur le revers de ma veste... Le triangle rouge de l’antifascisme.
Parce que la bête immonde est de retour, et la responsabilité des partis traditionnels est énorme.
Faire travailler les gens plus longtemps, tromper les gens, tous les partis traditionnels sont responsables de cela.
Nous sommes des antifascistes, partout sur le terrain. En discussion avec les gens qui se sentent abandonnés, avec des gens qui ont du mal à s’en sortir. Nous allons aussi à leur rencontre.
Les riches d’abord, c’est le Vlaams Belang. Un parti qui dresse les gens les uns contre les autres pour servir l’ordre établi.
No Pasaran, camarades.
Pasaremos.
Ce sont des gens qui changent les choses, des gens ordinaires, des gens extraordinaires qui agissent ensemble... Rejoignez-nous !
Parce que la bonne nouvelle, c’est qu’il y a aussi une alternative sociale, partout dans le pays, un parti social des rebelles au grand cœur, un parti qui est vraiment du côté du peuple.
Chers amis et camarades, la journée a été longue. Je ne savais pas ce que cela allait donner. J’étais presque sûr qu’on pouvait le faire. Mais on n’est jamais tout à fait sûr.
J’ai été m’asseoir cet après-midi, le long de l’Escaut. Et j’ai réfléchi : quel que soit le résultat, il y a une chose dont je ne doute pas. C’est vous.
Quelle dynamique, quel enthousiasme, quel engagement ! Et j’aimerais commencer par applaudir tous les bénévoles et les responsables qui ont travaillé dans toutes les provinces, souvent dans l’ombre, souvent dans des circonstances difficiles.
Des gens qui donnent le meilleur d’eux-mêmes. Tellement de gens. C’est une si belle fête.
Chers amis,
On va faire la fête.
Et puis nous allons continuer, en tant que locomotive de la gauche...
Ce sont des gens qui changent les choses, des gens ordinaires, des gens extraordinaires qui agissent ensemble...
Nous ne pouvons le faire qu’ensemble. C’est un autre appel chaleureux : devenez membre du PTB. Rejoignez-nous, rejoignez un groupe de base,
Ensemble, nous avons un monde à gagner !
Chers amis, chers camarades,
C’était une aventure fantastique. Ce fut un privilège de mener cette campagne avec vous.
Nous avons lutté ensemble. Nous avons gagné ensemble
Ce soir, on fait la fête ensemble. A Anvers, à Bruxelles, à Liège, à Gand, à Namur...
Un tout grand merci ! »