Le PTB installe une piscine de rue dans un quartier populaire du centre de Bruxelles
Ce mercredi 12 août, le PTB aménage une piscine éphémère dans une rue du quartier populaire des « 5 blocs », dans le centre de Bruxelles. « Avec les fortes chaleurs que nous subissons depuis plusieurs jours, nous souhaitons permettre aux enfants de se rafraîchir tout en s’amusant », explique Françoise De Smedt, cheffe de groupe PTB au parlement bruxellois.
Cette action, qui vise à offrir un espace de détente et de rafraîchissement aux habitants de ce quartier populaire peu pourvu en espaces verts, est aussi l’occasion pour le parti de gauche de dénoncer l’absence de tels lieux dans la capitale. « Nous souhaitons interpeller la Région et ses 19 communes sur l’absence de zones de baignade en plein air. Il existait le centre de loisir aquatique Océade sur le site du Heysel, qui était très fréquenté, mais a été rasé en 2018 pour y construire un futur centre commercial. Depuis, rien n’est prévu pour que les gens puissent se rafraîchir à l’extérieur », déplore la députée bruxelloise. La situation est d’autant plus difficile en cet été caniculaire que plusieurs piscines communales sont fermées, notamment à Schaerbeek, Evere et Woluwé-Saint-Lambert.
Le PTB demande à la Région de réfléchir à des possibilités de baignade en plein à l’avenir. « Elle peut coordonner et aider les communes à généraliser l’installation de piscines éphémères dans les quartiers. Cela coûte très peu d’argent et ne demande pas des dispositions importantes. Nous demandons aussi que l’autorité régionale établisse à moyen terme une zone de baignade en pleine air à plus grande échelle, accessible à tous. Cela se fait déjà à Berlin par exemple, où la ville a aménagé une grande piscine flottante sur son fleuve. Par ailleurs, Bruxelles dispose déjà de zones naturelles où la baignade est possible, comme aux étangs de la Pede à Anderlecht, du Bois de la Cambre à Bruxelles-ville et des Pêcheries royales à Watermael-Boitsfort. Ces étangs ne sont pour l’instant pas exploités alors que les besoins sont là », conclut Françoise De Smedt.