Le PTB demande la fermeture de tous les secteurs non-essentiels, comme en Italie aujourd’hui
Le PTB demande que la Belgique, après l’Italie, ferme également les entreprises des secteurs non-essentiels. « Tirons les leçons de ce qui se passe en Italie et dans le reste du monde », déclare le président du PTB Peter Mertens.
« C’est maintenant, au début de l’épidémie, que nous devons prendre des mesures drastiques. C’est pourquoi nous demandons depuis une semaine la suspension de la production et des services qui ne sont pas strictement nécessaires aujourd’hui. C’est essentiel pour prévenir la propagation du coronavirus et pour que nous puissions orienter au maximum les équipements de protection disponibles vers les secteurs qui sont essentiels aujourd’hui. Si nous voulons éviter les conditions que subit la population italienne, nous devons prendre cette mesure maintenant. »
L’Italie a décidé hier soir de procéder à un « lockdown » complet. Pendant au moins deux semaines, toutes les entreprises non essentielles doivent interrompre leur activité afin de réduire autant que possible le nombre d’infections. Le pays suit l’exemple de la région chinoise du Wuhan, où des mesures drastiques ont été prises pour réduire le nombre d’infections à zéro.
« Il est préférable de prendre ces mesures au début de l’épidémie, et non pas lorsque les hôpitaux sont surchargés », selon Peter Mertens. « Voulons-nous vraiment prendre le risque de nous retrouver dans une crise sanitaire de très grande ampleur, comme en Italie ? Pour éviter cela, nous demandons depuis exactement une semaine que la production et les services non essentiels soient également fermés dans notre pays. La santé prime sur les intérêts économiques. »
« La suspension de la production et des services qui ne sont pas strictement nécessaires aujourd’hui est essentiel pour prévenir la propagation du coronavirus », explique le président du parti de gauche. « C’est ce que les experts chinois qui sont arrivés en Italie pour faire face à la crise ont immédiatement conseillé. Bien entendu, les revenus des personnes qui ne sont plus en mesure de travailler doivent être préservés. »
« En outre, un tel “lockdown” permet d’orienter au maximum tous les équipements de protection disponibles vers les secteurs qui doivent être maintenus en activité », poursuit Peter Mertens. « Le personnel soignant, les caissières, les chauffeurs, les éboueurs, les postiers... : les personnes qui font fonctionner notre pays aujourd’hui doivent pouvoir le faire dans les conditions les plus sûres. »