La Vivaldi maintient la politique des privilèges : pas de réforme du financement des partis
Après des jours de va-et-vient et malgré la belle promesse de l'accord de gouvernement, il n'y aura pas de réforme du financement des partis sous la mandature du gouvernement Vivaldi. Cette information nous est parvenue aujourd'hui, juste avant l'audition du panel de citoyens « We Need To Talk ».
La Vivaldi obtient donc un zéro pointé en renouveau politique. « Financement des partis, indemnités de départ, exonération fiscale de l’indemnité forfaitaire... On nous avait promis que tout cela changerait, mais rien ne bouge », réagit notre président Raoul Hedebouw.
« Depuis plus de trois ans, les partis de la majorité ont eu tout le temps d’agir, mais en réalité, ils se sont surtout préoccupés de déposer des propositions au parlement pour faire taire l'opposition », dénonce Raoul Hedebouw.
« Je n'ai pas vu de propositions concrètes du PS, du MR ou d’Ecolo pour diminuer leurs rentrées financières. Au contraire, ils votent toujours contre nos amendements visant à réduire le financement des partis. »
Nous avons introduit une proposition visant à réduire de moitié toutes les dotations et subventions des partis à tous les niveaux politiques. Lors de la prochaine séance de la commission, nous remettrons cette proposition à l'ordre du jour.