La ministre Désir doit enfin respecter la loi et instaurer des plafonds pour les voyages et excursions scolaires
Les classes de neige sont terminées, les rhétos partent en voyage dans les prochaines semaines et les excursions battront leur plein après les vacances de printemps. « Mais va-t-on recommencer une nouvelle année scolaire sans plafonds pour les prix de toutes ces activités ? En juin dernier déjà, nous avions, dans une proposition de résolution, demandé à la ministre de l’Education Caroline Désir (PS) d’exécuter la loi. La majorité l’avait rejetée, sous prétexte que nous venions “trop tôt” et que le gouvernement y travaillait. Près d’un an plus tard, toujours rien ! C’est inacceptable. La ministre doit mettre en place des plafonds, sur base des moyennes des prix actuels », explique Alice Bernard, cheffe de groupe PTB au Parlement de la Communauté française.
Les classes de neige sont terminées, les rhétos partent en voyage dans les prochaines semaines et les excursions battront leur plein après les vacances de printemps. « Mais va-t-on recommencer une nouvelle année scolaire sans plafonds pour les prix de toutes ces activités ? En juin dernier déjà, nous avions, dans une proposition de résolution, demandé à la ministre de l’Education Caroline Désir (PS) d’exécuter la loi. La majorité l’avait rejetée, sous prétexte que nous venions “trop tôt” et que le gouvernement y travaillait. Près d’un an plus tard, toujours rien ! C’est inacceptable. La ministre doit mettre en place des plafonds, sur base des moyennes des prix actuels », explique Alice Bernard, cheffe de groupe PTB au Parlement de la Communauté française.
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L’inflation rend la vie des familles très compliquée. « La situation exige des actes. Il est irresponsable d’en ajouter une couche avec des prix scandaleux de voyages et d’excursions comme c’est le cas dans certains établissements. Ainsi, l’année dernière, un quart des parents payaient plus de 700 euros pour un voyage de plus de trois jours. Et entre-temps, l’inflation a poussé les prix d’au moins 10 %. Il y a peu, un père dans le désarroi se demandait si l’école de sa fille avait le droit de lui réclamer 1 400 euros pour un voyage de rhéto ! », continue la députée de gauche.
De nombreuses écoles font également état de difficultés de plus en plus grandes pour certaines familles à régler les frais liés aux excursions d’un jour. « Et les conséquences sont graves : honte des familles et des enfants, sacrifices, culpabilisations, exclusions. Les prix fixés par certaines écoles font office de sélection qui ne porte pas son nom. La perspective d’un voyage coûteux rend la fréquentation de l’établissement impossible pour certaines familles et ça contribue à la ségrégation sociale et donc aux inégalités scolaires », rappelle Alice Bernard.
La députée PTB de conclure : « Le Code de l’enseignement oblige le gouvernement à fixer des plafonds par arrêté tant pour les excursions d’un jour que pour les voyages scolaires. Il est donc plus que temps que le gouvernement prenne ses responsabilités et fixe des plafonds. D’autant plus que certaines écoles et certains Pouvoirs organisateurs arrivent à organiser des déplacements à des prix raisonnables. C’est pourquoi le PTB a re-déposé un texte qui demande avec force la fixation de plafonds, sur base des moyennes actuelles, pour les voyages scolaires et excursions d’un jour. Pour les voyages scolaires, cela équivaudrait à 400 euros pour l’ensemble des primaires et 600 euros pour l’ensemble des secondaires. Il n’est pas envisageable de repartir pour un an dans les conditions actuelles. »