Enseignement : nous déposons une résolution au parlement contre les plans de la ministre Glatigny
L'interdiction pour des centaines d'élèves de se réinscrire dans l'enseignement et la baisse de 3 % du budget du qualifiant vont mener à la perte de 500 emplois. Ces réformes, ainsi que la suppression du statut des enseignants, provoquent l'inquiétude et la colère tant des professeurs que des élèves. Le plus grand mouvement social dans l’enseignement depuis 30 ans demande à la ministre de revoir sa copie.

Depuis la Déclaration de politique communautaire (DPC) et le vote du décret-programme par le gouvernement MR-Engagés, le mécontentement des professeurs et des élèves ne fait qu’augmenter, à juste titre.
Amandine Pavet, notre cheffe de groupe au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ne décolère pas : « Avec ses coupes, la ministre Glatigny montre son mépris pour le qualifiant, contrairement aux mensonges électoraux des Engagés et du MR. »
Le gouvernement MR-Engagés prétend sans cesse qu'il veut s'attaquer à la pénurie de profs, mais ces réformes vont encore l'aggraver
Députée au Parlement wallon
« Que veulent-ils réellement ? poursuit notre députée. Abandonner des centaines de jeunes ? Dégoûter les enseignants ? Le gouvernement MR-Engagés prétend sans cesse qu'il veut s'attaquer à la pénurie de profs, mais ces réformes vont encore l'aggraver. »
Nous joignons le geste à la parole en déposant ce lundi une résolution au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour réclamer le retrait des réformes du décret-programme et le maintien de la nomination des enseignants.