Didier Reynders, l’homme qui parle à la poche des riches
Didier Reynders est-il coupable de blanchiment d’argent ? D’où provient le million d’euros d’argent cash perçu par le libéral ? Pour éclairer ces questions, il convient de se pencher sur sa longue carrière politique, jalonnée de pratiques particulièrement douteuses.
Didier Reynders remettant le titre de grand officier de l'ordre de Léopold au richissime homme d'affaires belge Albert Frère.
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Article écrit par Marco Van Hees.
Un million d’euros ! Suspecté de blanchiment d’argent, l’ancien Commissaire européen et vice-Premier ministre Didier Reynders (MR) est sommé de s’expliquer sur l’origine d’un million d’euros perçus en cash. Ce qui enclenche l’affaire, c’est un signalement de la Loterie nationale à la CTIF (cellule belge anti-blanchiment), qui elle-même transmet les informations à la Justice. Cela soulève déjà un premier questionnement : le dispositif anti-blanchiment mis en place en Belgique décèle certes les 200 000 euros que le libéral investit en jeux de hasard, mais pas les 800 000 euros de cash qu’il dépose directement sur ses comptes bancaires (versements qui n’apparaîtront que par après, lors de l’enquête). Pourtant, en tant que personne politiquement exposée, il est censé être l’objet d’une surveillance renforcée.
Bien sûr, les précautions d’usage sont de mise (surtout pour les puissants) : à ce stade de la procédure, la présomption d’innocence prévaut. Cependant, il est une vérité qui relève non de la présomption, mais de la certitude : depuis les débuts de sa carrière politique, Didier Reynders est un champion des conflits d’intérêts et des liaisons dangereuses entre mondes politique et économique. Or, c’est manifestement un sujet tabou en Belgique : nombre d’anciens ministres et Premiers ministres (tels Jean-Luc Dehaene ou Guy Verhofstadt) vont siéger aux conseils d’administration des sociétés de grands capitalistes sans que personne n’y trouve rien à redire…
Didier Reynders va faire encore plus fort dès ses débuts au gouvernement fédéral. Généralement, un ministre accepte d’être à la solde du monde économique avant ou après son mandat ministériel, pas durant celui-ci. Ce n’est pas une interdiction légale, mais une règle tacite. Reynders, lui, tout nouveau ministre des Finances en 1999, va rester plus d’un an membre du conseil d’administration du centre de coordination de Carmeuse, groupe producteur de chaux détenu par la famille Collinet, 28e fortune belge1.
Or, les centres de coordination, banques internes des grandes entreprises, bénéficient alors d’un régime fiscal hyper-avantageux, que la Belgique offre aux multinationales mais que la pourtant très libérale Commission européenne a condamné. Reynders va se lancer à fond dans la bataille contre cette Commission européenne (qu’il intégrera vingt ans plus tard) pour tenter de sauver les centres de coordination, avec sa double casquette de ministre des Finances et... d’administrateur rémunéré par le grand capital.
Des lois écrites directement par les multinationales
Affichant une longévité peu commune au sein du gouvernement fédéral, Didier Reynders y reste deux décennies, dont douze années comme ministre des Finances, ce qui lui vaudra d’être stigmatisé comme « le ministre des rupins » ou « l’homme qui parle à l’oreille des riches ». La Belgique a beau avoir une tradition séculaire de complaisance envers les fortunés, le libéral va se distinguer en concevant quelques-unes des plus redoutables armes de détaxation massive pour les grandes sociétés.
Enfin, ce n’est pas réellement lui qui les conçoit : les bénéficiaires rédigeront eux-mêmes les lois que le ministre se contentera de signer et de faire voter par le parlement. Ainsi, en 2005, Michel Alloo, responsable fiscalité de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), élabore les intérêts notionnels qui remplaceront feu le régime des centres de coordination. L’année précédente, Isabel Verlinden, de PricewaterhouseCoopers (PwC), est le cerveau imaginant les « Excess profit rulings », une autre atrocité fiscale dédiée aux multinationales. En 2007, la déduction pour revenus de brevet est élaborée par Linklaters, bureau d’avocat œuvrant pour le compte de GSK, multinationale du médicament. Sans surprise, cette mesure fiscale va profiter essentiellement à Big Pharma. Du sur-mesure !
Relation fraternelle avec Albert Frère
Didier Reynders va s’acoquiner avec de nombreux grands patrons. Pointons en particulier le milliardaire Albert Frère (1926-2018), dont les enfants se hissent aujourd’hui aux onzième et douzième rangs des fortunes belges2. Ce carolo est l’un des capitalistes belges ayant le plus spolié les finances publiques en Belgique, mais également en France et jusqu’au Brésil. Pour ce faire, il entretiendra un large tissu de relations avec des responsables politiques de premier rang, belges comme français.
Reynders s’entend tellement bien avec Frère que celui-ci l’invite avec son épouse à la somptueuse villa qu’il possède à Marrakech. Le ministre est aussi un grand ami de Nicolas Sarkozy, président français de 2007 à 2012. Et Albert Frère entretient lui-même une liaison de longue date avec l’homme politique français. Ce dernier, s’il n’est pas le seul président de la république à avoir des démêlées avec la justice, est celui qui traînera le plus de casseroles judiciaires et le seul qui sera condamné à de la prison ferme. Cela situe quelque peu le trio maléfique Frère-Reynders-Sarkozy…
Reynders offre la première banque belge à BNP Paribas
En 2008, la banque Fortis, première institution bancaire du pays, est au bord de la faillite. C’est le ministre Reynders et ses proches (les instances de contrôle bancaire et boursier sont toutes cornaquées par ses anciens chefs de cabinets) qui gèrent le « sauvetage » de Fortis. Dès les premiers jours, la décision ferme est prise de la céder à BNP Paribas. Par le plus curieux des hasards, c’est également la voie que suggère Albert Frère, qui est… partenaire financier du groupe français depuis près d’un demi-siècle. Frère va ainsi prodiguer ses conseils téléphoniques simultanément aux deux parties censées mener une véritable négociation : l’acheteur Baudouin Prot, CEO de BNP Paribas et le vendeur, Didier Reynders.
Résultat ? « Fortis a été absorbée pour une croûte de pain. En tant qu’analyste financier, je peux dire que c’est scandaleux3», dénoncera le chef d’entreprise Pierre Schohier, qui a pourtant fait toute sa carrière dans le giron de Paribas et Frère. Plus officiellement, un rapport de la banque d’affaires américaine Morgan Stanley, rédigé dès octobre 2008, assure que BNP Paribas acquiert les activités bancaires de Fortis « pour rien »4. Et le quotidien français Le Monde titre : « BNP Paribas peut remercier les contribuables belges5. »
Une seule chose vient contrarier ce cadeau de plusieurs milliards d’euros : la fronde judiciaire des actionnaires pléthoriques de Fortis. Des plus petits porteurs aux fortunés détenteurs d’imposants portefeuilles, ils seraient alors un demi-million de boursicoteurs à être méchamment lésés par le deal Reynders-Prot. L’affaire va prendre quelques mois en justice, durant lesquels le gouvernement belge, prêt à tout pour valider l’opération, viole allègrement la séparation des pouvoirs en faisant pression sur les magistrats. Le scandale « FortisGate » va coûter son poste au Premier ministre Yves Leterme. Didier Reynders, lui, pourtant à la base de toute l’affaire, s’accrochera résolument à son maroquin ministériel.
En passant par le Kazakhgate
L’ombre large de Nicolas Sarkozy, le grand ami de Reynders, plane jusque sur la Belgique dans l’affaire du Kazakhgate. En 2009, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev négocie avec son homologue français un marché de plusieurs centaines de millions d’euros portant sur l’achat de 45 hélicoptères du groupe Eurocopter. Il met dans la balance de ces tractations une intervention de Sarkozy en faveur de son ami milliardaire Patokh Chodiev qui est inculpé avec ses comparses Alexandre Machkevitch et Alijan Ibragimov par la justice belge pour faux, blanchiment et association de malfaiteurs.
Le 16 mai 2011, une loi sur la transaction pénale élargie est promulguée : elle permet aux riches criminels de verser un montant pour échapper à un procès. Le 17 juin, Patokh Chodiev conclut une telle transaction, mettant fin à ses ennuis avec la justice belge. Le 27 juin, le contrat franco-kazakh est officiellement signé.
Cette loi au fort relent de justice de classe, conçue sur mesure pour le trio kazakh (mais aussi, apprendra-t-on plus tard, pour les diamantaires anversois), émane d’un vulgaire amendement déposé en dernière minute à la commission Finances de la Chambre. Qui est à l'initiative de cet amendement ? Le cabinet Reynders ! C'est ce que confiera plus tard la députée Opend VLD Carina Van Cauter : elle explique qu'un membre du cabinet de Didier Reynders est venu la voir. « Il savait que je défendais un projet de transaction pénale depuis 2009. Il m'a suggéré la tactique de l'amendement pour aller plus vite. Je n'y ai rien vu d'anormal6. »
Une autre éminence libérale se démènera en faveur de Patokh Chodiev : Armand De Decker (1948-2019), bourgmestre d’Uccle et, à deux reprises, président du Sénat. Prétendant agir en tant qu’avocat (alors que sa toge prend la poussière depuis des années), il aurait touché 740 000 euros pour faire jouer ses relations au profit du milliardaire belgo-kazakh. Inculpé de trafic d'influence, il démissionnera de tous ses mandats. Contrairement à son grand ami Didier Reynders. Ils sont en effet tellement proches que c’est De Decker qui va convaincre le Liégeois de déménager à Uccle, auprès de ses riches, dans le fameux quartier du Prince d’Orange, le plus huppé de la capitale.
Du côté de la famille Bertrand
Alexia Bertrand, actuelle secrétaire d’État au Budget, est doublement au cœur de la 22e fortune familiale belge7, actionnaire du holding coté Ackermans & van Haaren (AvH). Sa mère Fabienne Ackermans (et donc elle-même) est la descendante directe des fondateurs Hendrik Ackermans (1855-1945) et Nicolaas van Haaren (1835-1904). Et son père, Luc Bertrand, est le président d’AvH. Jusqu’en 2016, il en est également le CEO. Lorsqu’il met un terme à ce mandat, le baron Bertrand se fait organiser un grand hommage festif sur le site de Tour & Taxis, où l’on retrouve parmi ses amis invités : Gilles Samyn (principal lieutenant d’Albert Frère), Gérald Frère (fils d’Albert Frère) et… Didier Reynders.
Les liens que le ministre entretient avec le capitaine d’AvH s’expliquent probablement par le fait qu’ils sont tous deux des proches d’Albert Frère. Le Carolo et l’Anversois sont en effet partenaires financiers dans certaines affaires. Leur coup de maître est assurément le dossier Quick. Ils rachètent à deux la société de restauration rapide pour la revendre à une entreprise publique française, transaction à la base d’un scandale décortiqué par les journalistes Robert Denis et Catherine Le Gall, qui écrivent que Frère et Bertrand parviendront à revendre l’entreprise à plus du double de la valeur d’acquisition, avec à la clé une plus-value de 364 millions d’euros8. C’est en pillant les finances publiques françaises, avec d’inévitables complicités politiques, que le duo wallon-flamand parvient à vendre ainsi le hamburger au prix du caviar.
En 2012, Didier embauche Alexia, la fille de son ami Luc : elle intègre l’équipage du ministre pour, en 2015, devenir sa cheffe de cabinet. Prestant chez un maître du conflit d’intérêts, elle ne décèle aucune incongruité à intégrer en 2013 le conseil d’administration d’AvH, le puissant holding de sa famille (elle n’en démissionnera qu’en 2022, devenue secrétaire d’État). Or, celui-ci détient des participations dans de nombreux secteurs. Et comme Alexia Bertand est cheffe de cabinet de Reynders pour sa fonction de vice-Premier ministre, elle intervient dans chacune des décisions du gouvernement. Le conflit d’intérêts est donc quasi permanent. En 2017, par exemple, le magazine Le Vif-L’Express se demande si Didier Reynders ne se trouverait pas dans une situation problématique lors des délicates négociations gouvernementales sur le développement de l’éolien en Mer du Nord, vu les intérêts d’AvH dans ce dossier9.
Lorsqu’il s’agit de désigner un commissaire général belge pour le festival biannuel Europalia Turquie 2015, Didier Reynders porte son dévolu sur Luc Bertrand. Il le choisira aussi pour siéger dans la commission d’avis qui établit la liste initiale de propositions sur les concessions de faveurs nobiliaires. Au retour d’une mission au Pérou et en Colombie, le ministre n’hésite pas à faire un large détour pour organiser, à la résidence de l’ambassadeur belge au Panama, une réception pour les deux entreprises belges actives sur le canal, Jan De Nul et Deme, l’une des plus importantes filiales d’AvH. Son objectif : aplanir les différends issus de leur position concurrentielle. Ce qui lui vaut d'être épinglé comme un « entremetteur entre deux dragueurs »10.
En 2017, un an à peine après les Panama Papers, Didier Reynders retourne au Panama pour y rencontrer la vice-Présidente afin d’ « approfondir les liens dans tous les domaines, notamment dans le domaine du commerce et de l'investissement », selon le communiqué des Affaires étrangères. Ce qui ravit la direction de Deme et ses actionnaires, la famille Bertrand. Le ministre va également faire approuver par le Parlement une convention fiscale entre la Belgique et les Seychelles, autre paradis fiscal notoire où la société Deme est active.
L’école de Chicago, version Milton Friedman et version Al Capone
En 2019, Nicolas Ullens de Schooten, un ancien agent de la Sûreté de l’État, accuse de blanchiment et de corruption Didier Reynders et son fidèle bras droit Jean-Claude Fontinoy. Le blanchiment serait réalisé, non par des produits de la Loterie nationale, mais en vendant à un prix surcoté des œuvres d’art ou en effectuant des transactions immobilières. L'enquête sera rapidement classée sans suite et, cette année-là, le ministre accédera sans encombre au poste de Commissaire européen… à la Justice.
Deux ans plus tard, le journaliste Philippe Engels publie Le clan Reynders, un livre qui cible également Reynders et Fontinoy, accusé de confusion d’intérêts, délits d’initié, attribution déloyale de marchés publics, etc. L’accumulation des faits mentionnés dans l’ouvrage est impressionnante et on y recroise notamment la famille Bertrand. Pointant la présidence de la SNCB exercée par Fontinoy, le journaliste écrit : « Quand, en 2012, la fille du patron Luc Bertrand, prénommée Alexia, est venue rejoindre Jean-Claude Fontinoy au cabinet de Didier Reynders, le géant anversois a démontré qu’il se moquait des soupçons de favoritisme alimentés par les médias. Le groupe paraît bien informé par Fontinoy, qui multiplie les navettes vers la cité portuaire. À l’affût de la bonne opération. Aux abords de la gare d’Ottignies, par exemple, Luc Bertrand et les managers d’AvH ont eu le mérite d’attendre le bon moment pour surgir discrètement. »
La suite est cousue de fil blanc : « Le CEO Luc Bertrand réalise alors une prouesse : son groupe est autorisé à financer une vaste étude a priori indépendante sur l’avenir du quartier de la gare d’Ottignies. […] Dès lors que le groupe AvH maîtrise le foncier, les terrains, c’est lui qui est choisi pour la construction. » Juste retour d’ascenseur, « en 2014 et 2015, des filiales d’AvH ont discrètement sponsorisé l’asbl "Les Plus Beaux Villages de Wallonie", dont le trésorier se nomme… Fontinoy11. »
Une fois encore, Reynders ne sera pas inquiété. Pourtant, l’accumulation des faits sur toute sa carrière est telle qu’on pourrait suspecter le libéral de s’inspirer concomitamment des deux écoles de Chicago : celle de Milton Friedman, père du néo-libéralisme, et celle d’Al Capone, l’emblématique gangster chicagoan.
Les déclinaisons de la corruption
Les liaisons dangereuses entre le monde des affaires et le monde politique, intrinsèques au fonctionnement du système capitaliste, passent par différentes formes de corruption12.
Ce que nous nommerons « corruption légale » est le fait pour un mandataire politique d’être rémunéré officiellement par un capitaliste. C’est typiquement le cas des hommes et femmes politiques adeptes des portes tournantes et qui, par exemple, siègent au conseil d’administration de grandes entreprises. Pas besoin alors de périlleuses enveloppes sous la table : un capitaliste peut offrir de l’argent au-dessus de la table, légalement, au mandataire public pour défendre les intérêts privés de sa société.
Il y également cette forme subtile d’influence que nous nommerons la « corruption idéologique » et que l’on peut définir comme un mode d’embrigadement ne nécessitant pas, contrairement à la corruption pure, le versement d’une véritable contre-partie pour obtenir les faveurs d’un mandataire public. Elle consiste plutôt à entretenir chez celui-ci le sentiment qu’il met un pied au sein de la classe économiquement dominante et qu’il ne serait dès lors pas incongru qu’il serve les intérêts, collectifs ou individuels, d’une caste dont il finit par partager, avec honneur, les valeurs et l’idéologie. Une technique qui n’exclut pas de menues offrandes.
Didier Reynders a clairement baigné dans la corruption légale et la corruption idéologique. Reste à savoir ce qu’il en est de la corruption classique, l’enveloppe sous la table, qui nécessite, elle, de recourir à des techniques de blanchiment. Un million d’euros peut sembler un montant important, mais c’est peu de choses par rapport aux centaines de millions, voire aux milliards, d’opérations comme celle de la cession de Fortis à BNP Paribas.
Philippe Engels révèle avoir recueilli beaucoup de témoignages indiquant que Reynders « considère que le salaire d’un ministre ou d’un vice-Premier est largement insuffisant par rapport à la charge de travail et aux responsabilités. Il a toujours envié les grands capitaines d’entreprises comme par exemple Luc Bertrand dont la fille Alexia a été dans son cabinet. Il a dû rêver de la rémunération de gens comme Albert Frère ». Et le journaliste d’ajouter : « Une personnalité forte du MR dont je ne dirais pas le nom m’a confié après la publication de mon livre : "Si vous n’êtes pas attaqué avec vos sous-entendus de corruption, c’est parce que tout le monde sait au MR que vous êtes malheureusement en dessous de la vérité"13 ».
L’avenir dira si Reynders pourra, une fois de plus, passer entre les mailles de filet. De méchantes langues suggèrent qu’en cas d’inculpation, il pourrait échapper à un procès en recourant à cette fameuse transaction pénale dont il est l’un des géniteurs…
1Voir https://lesgrandesfortunes.be/fortunes/famille-collinet.
2Voir https://lesgrandesfortunes.be/fortunes/famille-gerald-frere et https://lesgrandesfortunes.be/fortunes/segolene-frere-gallienne.
3Cité dans Vincent Delcorps, Anne-Sophie Gijs, Vincent Dujardin, Paroles de patrons - Que sont devenus nos fleurons nationaux ?, Bruxelles, Éditions Racine, 2017, p. 338.
4L’Écho, 16 janvier 2010.
5Le Monde, 11 mars 2009.
6Le Vif-L'Express, 18 novembre 2016
7Voir https://lesgrandesfortunes.be/fortunes/ackermans-van-haaren.
8Voir Robert Denis et Catherine Le Gall, Les prédateurs - Des milliardaires contre les États, Éditions Cherche Midi, 2018.
9Le Vif-L’Express, 11 mai 2017.
10L'Écho, 5 septembre 2015.
11Philippe Engels, Le clan Reynders, Éditions Kennes, 2021, pp 87-88.
12Lire à ce propos : Marco Van Hees, Le guide du richard – Voyage au cœur du capitalisme belge, Éditions Couleur livres, 2024.
13Interview aux journaux Sud-Presse, 6 décembre 2024.