Comment les super-riches échappent à l’impôt sur les plus-values de l'Arizona
La taxe sur les plus-values est LE symbole du gouvernement Arizona pour dire de faire contribuer « les épaules les plus larges ». Mais qu'est-ce qu'on voit ? Les super-riches ne paieront pas cette taxe sur les plus-values, comme le montre notre service d'étude. Alors que la classe travailleuse paiera cher les énormes coupes de l'Arizona, les 1 % les plus riches sont encore épargnés.
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C'était une des promesses des Engagés et des socialistes flamands de Vooruit, deux partis du gouvernement : ils allaient faire contribuer les « épaules les plus larges ». La mesure qu'ils proposent est l'impôt sur les plus-values : un impôt qu'on paie si on réalise un bénéfice en vendant des actions.
Mais... les super-riches ne paieront pas cette taxe. Ils gèrent leurs actions par l'intermédiaire de sociétés personnelles, et les sociétés ne sont pas concernées par la taxe sur les plus-values de l'Arizona. L'une des plus importantes niches fiscales pour les super-riches reste donc grande ouverte.
L'impôt sur les plus-values frappera principalement les petits investisseurs et les PME, et épargnera les super-riches. La seule façon de faire contribuer équitablement les super-riches est d'instaurer un véritable impôt sur la fortune : une taxe des millionnaires. Un impôt qui cible les 1 % les plus riches et qui ne touche qu'eux et seulement eux. C'est le choix que les partis de l'Arizona ont refusé de faire.