Cinq preuves que le Rassemblement national s’attaque aux intérêts du peuple
Beaucoup de gens en France sont – à juste titre – en colère contre la politique menée par Macron et les autres partis traditionnels depuis des années. Le Rassemblement national (RN) en France affirme défendre, lui, les intérêts du peuple, des gens ordinaires. Mais, dans les faits, on constate que ce parti est au service des plus riches. Voici cinq faits à savoir sur le vrai visage du Rassemblement national.
1. Le Rassemblement national s’oppose à toute augmentation de salaire pour les travailleurs
Jordan Bardella et Marine Le Pen font de belles déclarations sur le pouvoir d’achat, mais dans leurs actes, c’est tout l’inverse. Le Rassemblement national a voté contre l’augmentation du salaire minimum (SMIC), contre l’augmentation des salaires dans la fonction publique et dans le secteur privé, contre l’indexation des salaires sur l’inflation et contre la revalorisation des petites pensions. Les seuls salaires qu’ils ont voulu faire augmenter… ce sont ceux des politiciens.
2. Le Rassemblement national veut faire travailler les gens plus longtemps
Dans la campagne, Jordan Bardella est revenu sur son engagement de supprimer la réforme des retraites d’Emmanuel Macron. Le président du RN a rencontré discrètement les représentants du grand patronat français du MEDEF et leur a assuré qu’il défendrait leurs intérêts. « Quelqu’un qui commence à travailler après ses études devra aller jusqu’à 66 ans » a-t-il assuré dernièrement dans un débat sur TF1.
3. Le Rassemblement national est l’ami des super-riches
Une des premières décisions de Macron dès son arrivée au pouvoir en 2017 a été de supprimer l’impôt de solidarité sur les fortunes (ISF). Mais s’il y a bien un parti qui n’est pas gêné par ça, c’est le Rassemblement national, qui a plusieurs fois voté contre la réintroduction d’un impôt sur la fortune.
Or on sait comment ça se passe : si on ne va pas chercher l’argent chez les ultra-riches, c’est dans la poche des travailleurs qu’ils viennent prendre.
4. Le Rassemblement national est un parti de profiteurs
Avec 8000 euros net par mois comme eurodéputé, Jordan Bardella est loin devant le salaire moyen français de 1800 euros. Et c’est sans compter son salaire de président du Rassemblement national, qu’il refuse toujours de déclarer.
En pleine crise du pouvoir d’achat, les députés Rassemblement national, comme les macronistes, se sont d’un côté opposés à l’augmentation des salaires des travailleurs, mais ont en revanche voté pour une augmentation de 300 euros par mois de leurs frais de fonctionnement. Montant cumulé avec leur salaire net de 6000 euros.
Par ailleurs, la famille Le Pen est connue pour sa fortune estimée à plus de 4,5 millions d’euros en avoirs financiers et bancaires. Mais en plus de ça, Jean-Marie Le Pen, le père de Marine, a été directement cité dans l’affaire d’évasion fiscale des Panama Papers, avec l’existence d'une société cachée aux Îles vierges britanniques et un compte secret à Guernesey pour pas moins de 2,2 millions d’euros.
5. Le Rassemblement national veut diviser les travailleurs pour mieux faire régner les ultra-riches
Le Rassemblement national veut diviser les travailleurs en fonction de leurs origines avec des propositions comme la préférence nationale. Le parti utilise notamment le racisme pour semer la division et monter les travailleurs les uns contre les autres au lieu de se tourner ensemble contre les super-riches et les multinationales. Il est une menace pour l’ensemble de nos droits démocratiques. C’est la politique du diviser pour régner au profit des capitalistes.
Le vrai visage de l’extrême droite
Le Rassemblement national cherche à se profiler comme un parti social. Jordan Bardella et Marine Le Pen veulent convaincre les gens qu’ils sont une alternative à la politique antisociale et d'austérité de Macron. Mais le verni social s’arrête aux paroles et dissimule en réalité un parti de droite dure qui, sur le plan socio-économique, est profondément néolibéral et se positionne dans le camp de l’élite et des patrons. Ne nous laissons pas avoir par cette grande arnaque antisociale.
On ne doit pas être d’accord avec tout et avec tous dans ce rassemblement hétérogène qu’est le Nouveau Front Populaire, mais celui-ci donne néanmoins une autre perspective sociale pour les élections à venir du 30 juin et du 7 juillet en France. Une perspective de combat ET contre l'extrême droite ET contre la macronerie.