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« Ce n’est pas aux héros du corona de payer la crise »

Peter Mertens, le président du PTB, a appelé dans son discours du 1er Mai à assurer que le coût de la crise du coronavirus ne soit pas payé par les héros du corona. « Nous devons veiller à ce que tous ces gens qui font tourner la société, que ce soit dans le transport, dans la production, dans l’entretien ou autres ne reçoivent pas demain la facture du coronavirus. Ce serait vraiment pervers, mais il y a des forces dans le gouvernement qui en ont bien l’intention. »

Vendredi 1 mai 2020

Peter Mertens : « À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Nous proposons une Taxe Corona exceptionnelle de 5 % sur toutes les fortunes de plus de 3 millions d’euros. Cela rapporterait 15 milliards d’euros. Cela demande juste un peu de courage politique. Et c’est le moment d’en avoir. »

Le président du PTB ne mâche d’ailleurs pas ses mots : « Nous devons nous débarrasser du modèle capitaliste qui dit que “ceux qui ont le moins essuient les pertes, tandis que les quelques-uns qui ont beaucoup empochent les profits”. Ce modèle est dépassé. Il n’a plus lieu d’être dans un monde post-coronavirus. »

Peter Mertens insiste aussi sur la nécessité que la reprise du travail le 4 mai se fasse en toute sécurité. Ce qui est loin d’être garanti, maintenant que les mesures de sécurité ne sont plus obligatoires. « Selon la FEB et le Voka, les recommandations pour travailler en toute sécurité ne sont qu’une “boîte à outils de bonnes pratiques et de suggestions”, dénonce Peter Mertens. Pour nous, c'est la sécurité qui compte. Nous voulons que le travaille reprenne, mais uniquement si c’est en sécurité. Le guide pour travailler en sécurité doit être une obligation. Nous voulons que les syndicats aient partout voix au chapitre. Et nous voulons que l’inspection sociale soit renforcée afin d’être en mesure d’effectuer des contrôles préventifs. Ce que nous voulons, c’est la protection maximum, pas le profit maximum. » 

En conclusion de son discours, Peter Mertens a appelé à un changement de société, pour une société qui donne la priorité au social : « Certains voudraient que tout redevienne “comme avant” dès que possible. Mais le social doit être la nouvelle norme. C’est aujourd’hui plus vrai que jamais. Nous ressentons plus que jamais à quel point nous avons besoin les uns des autres. Les contacts nous manquent. Nous nous manquons les uns les autres. Nous avons donc aussi besoin d’une société fondée sur la coopération et les liens entre nous, et pas sur l’égoïsme et la froide soif d’argent. Ce dont nous avons besoin, c’est du socialisme. D’un nouveau socialisme 2.0. »

Retrouvez ici le discours complet de Peter Mertens pour le 1er Mai.