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« Carton rouge pour l'austérité européenne » : notre action devant le sommet européen

Ce vendredi 23 février, au matin, nous étions présents avec notre député européen Marc Botenga pour mettre un peu d’ambiance devant le sommet européen des ministres des Finances. Ceux-ci veulent s’accorder sur de nouvelles règles d’austérité qui auraient des conséquences dramatiques pour les pays européens.

Vendredi 23 février 2024

Des membres du PTB derrière une banderole lors d'une action contre l'austérité européenne.

Ces règles antisociales. Nous voulons que le gouvernement belge bloque l'accord. Armés de sifflets d'arbitre et de cartons rouges, les membres du PTB présents ont accueilli les ministres européens des Finances en les appelant à ne pas valider l'accord budgétaire d'austérité.

« Nous demandons que la Belgique donne un carton rouge à ces règles, explique Marc Botenga, député européen du PTB. Couper au moins 27 milliards d'euros supplémentaires dans les pensions, les soins de santé ou l'enseignement ? Notre société ne le supporterait tout simplement pas. Les services publics sont déjà exsangues. »

Marc Botenga avec un carton rouge à la main, entouré de militants du PTB.

Notre député européen Marc Botenga et des membres du PTB devant la Ghelamco Arena à Gand, où les ministres européens des Finances se réunissent pour discuter de la cure d’austérité qu’ils entendent imposer aux pays européens.

Le Belgique doit mettre son veto

Ces règles peuvent encore être bloquées. Non seulement la Belgique fait partie des pays qui seraient le plus touchés, mais notre pays préside actuellement le Conseil, et les partis socialistes et verts, soit quatre des sept partis qui forment le gouvernement, affirment être contre les nouvelles règles. Et, puisqu'une partie de ces règles doivent être adoptées par les ministres européens à l'unanimité, la Belgique dispose d'un droit de veto.

Couper au moins 27 milliards d'euros supplémentaires dans les pensions, les soins de santé ou l'enseignement ? Notre société ne le supporterait tout simplement pas.

Marc Botenga

Député au parlement européen

Nous demandons donc que le gouvernement Vivaldi fasse usage de son droit de veto. « Au moment où nous avons besoin d'énormes investissements dans les transports en commun, dans l'infrastructure, l'enseignement ou les soins de santé, le gouvernement fédéral doit prendre ses responsabilités. Cette austérité serait un drame pour notre pays. Il est incompréhensible que les verts et les socialistes la laissent passer. »

Comme alternative, nous plaidons pour des obligations européennes, ainsi qu'une politique de justice fiscale qui permet d'augmenter les rentrées budgétaires.