Annonce de fermeture d’AGC Fleurus : la multinationale doit assumer ses responsabilités pour protéger et développer l’outil
Suite à l’annonce de la fermeture du site d’AGC Fleurus, le PTB apporte toute sa solidarité aux travailleurs et travailleuses du site ainsi qu’à leurs familles. Roberto d’Amico, député fédéral du PTB et ancien ouvrier chez Caterpillar : « J’ai vécu ce genre d’annonces. C’est un coup de couteau dans le dos de ceux et celles qui ont fait la richesse de cette entreprise. Les travailleurs d’AGC ont fait et font beaucoup d’efforts depuis des années. Ils ont toute ma solidarité et mon soutien. »
Suite à l’annonce de la fermeture de Fleurus par le groupe AGC, le PTB appelle les différents gouvernements à intervenir pour empêcher la fermeture d’un fleuron industriel. Le groupe AGC doit assumer ses responsabilités et mobiliser les profits passés pour garantir l’avenir à Fleurus. En cas de refus de la part de la multinationale, les gouvernements doivent pouvoir envisager un portage industriel public (appropriation publique temporaire) pour sauver le site.
« Le site de Fleurus produit des marchandises de qualité et recèle un savoir-faire unique accumulé par les travailleurs et travailleuses du site, ouvriers comme ingénieurs, explique Roberto D’Amico. Tout doit être mis en œuvre pour empêcher la fermeture du site. Les éléments conjoncturels, comme la baisse de la production dans l’automobile et les prix de l’énergie, ne peuvent justifier une telle décision. »
Pour le PTB, le secteur automobile est en pleine transition et le verre reste et restera un élément très important dans les chaînes de production. La transition climatique et aussi un secteur porteur pour le verre. « À quoi cela sert-il de faire des conférences entières sur le plan de relance si c’est pour laisser fermer un site comme celui de Fleurus ? s’interroge Germain Mugemagango, chef du groupe PTB au parlement wallon. Nous demanderons qu’un portage industriel public de l’entreprise soit réalisé si besoin par le gouvernement wallon afin d’empêcher la fermeture du site. Le politique ne peut rester les bras croisés face à ce drame social – on parle de 200 familles laissées sur le carreau – et industriel. Nous ne voulons pas des larmes, mais des actes. »