7 moments où la mobilisation sociale et le PTB ont changé la donne
« Il n’y a pas le choix. On ne sait pas changer les choses, on peut seulement éviter le pire. » Voilà ce que certains politiciens essaient de nous faire croire pour nous faire avaler leurs renoncements et leurs trahisons. En sept moments clés, nous montrons qu’ensemble, on peut imposer le changement. Grâce à la mobilisation sociale, la mobilisation du monde associatif et syndical et grâce à la pression du PTB.
Exclusion de milliers d’étudiants de l’enseignement supérieur
Quatre manifestations organisées par la Fédération des étudiants francophones (FEF), une pétition qui a recueilli plus de 50 000 signatures, un texte alternatif au décret, une grande campagne de sensibilisation… La colère des étudiants contre le décret Paysage était grande. Et organisée. Grâce à leur mobilisation et grâce, PS et Ecolo - pourtant signataires de ce décret élitiste au départ - ont dû faire marche arrière. Le PTB a contribué à relayer cette pression dans le Parlement. Notre députée Amandine Pavet et tout notre groupe parlementaire n’ont rien lâché et ont su atterrir sur un compromis de rupture avec cette loi élitiste. Une suspension de loi a pu être arrachée. Des centaines d’étudiants qui risquaient l’exclusion pourront poursuivre leurs études.
Le combat pour un vrai enseignement supérieur accessible à toutes et tous continue.
En savoir plus :
Revoir l’intervention de notre députée Amandine Pavet : Les étudiants ont fait trembler le Parlement
Lire notre article : Les étudiants arrachent des avancées contre le décret paysage avec l'appui du PTB au parlement
Pensions illégales à 9 000 euros des députés
Pendant des années, les politiciens ont perçu illégalement des suppléments de pension. Les partis traditionnels s'étaient arrangés pour permettre aux députés de dépasser le plafond légal, qui s'élève déjà à pas moins de 7 813 euros bruts. En avril 2023, le PTB révélait la magouille. Face à l’indignation de lʼopinion publique et des petits pensionnés qui ne touchent, eux, quʼune pension de 1 200 euros, le Bureau du Parlement déclarait que ce système – illégal – allait être changé. Le PTB a maintenu la pression et 7 mois après, ces suppléments illégaux ont enfin été supprimés. Lʼenterrement de ces suppléments grâce au PTB rapporte chaque année 2,5 millions dʼeuros.
En savoir plus :
Revoir l’intervention de Raoul Hedebouw : « Tout le monde savait pour les suppléments de pension illégaux »
Retrouvez notre dossier sur le scandale des privilèges de pension.
Criminalisation des manifestants
À la demande de bourgmestres socialistes, dont celui de Bruxelles Philippe Close, le gouvernement a préparé une loi prévoyant de condamner des manifestants et les interdire de… manifester. Un large front commun regroupant syndicats, associations (Amnesty, Greenpeace, Ligue des droits humains, etc.) a multiplié les actions (manifestations, pétition, cartes blanches, campagnes sur les réseaux sociaux…). Le PTB, en plus de soutenir activement toutes ces initiatives, a fait du sujet une priorité politique en sensibilisant lʼopinion publique par des articles, des vidéos des interventions de ses députés-ouvriers au Parlement, etc. Il a aussi fait de lʼobstruction parlementaire pour empêcher le vote de cette loi liberticide. Suite à ces mobilisations et l‘action du PTB, les partis socialistes et écologistes ont fait marche arrière et cette loi a été abandonnée.
En savoir plus :
Revoir l’intervention des députés ouvriers du PTB : « Nous ne sommes pas des criminels. Nous défendons les droits et les intérêts de notre classe »
Lire notre article : Loi anti-manifestation : 9 ingrédients d'une recette gagnante
Taxe kilométrique à Bruxelles
La majorité PS-Ecolo-DéFi voulait punir la classe travailleuse en la faisant payer pour le climat. Sa taxe kilométrique aurait coûté de 150 à… 1 000 euros supplémentaires par an. Une taxe injuste qui pénalise celles et ceux qui n'ont pas d'autre choix que d'aller en voiture au boulot, par manque d'alternatives efficaces et abordables. Le PTB a lancé une mobilisation avec la population et lancé une pétition. Face à lʼopposition des habitants et des navetteurs, le ministre-président socialiste Rudy Vervoort annonce que cette taxe était mise au frigo.
En savoir plus :
Moins de bouchons, moins de pollution, sans taxe kilométrique : retrouvez le plan du PTB pour la mobilité à Bruxelles
« Taxe kilométrique = arnaque totale » : revoir la vidéo de la députée bruxelloise du PTB, Françoise De Smedt.
TVA de 21 à 6 % sur l’énergie
300 000. Cʼest le nombre de signatures quʼa recueilli le PTB pour faire passer la TVA sur lʼénergie de 21 à 6 %. Lʼénergie était considérée comme un produit de luxe, au même titre que le champagne ou le caviar. Mais face à la pression mise par le PTB, les partis traditionnels ont dû la considérer comme ce quʼelle est : un produit de première nécessité. Et si la Vivaldi voulait que cette baisse de la TVA ne soit que temporaire, le PTB ne lâche rien et permet que la TVA reste à 6 %.
En savoir plus :
Revoir notre vidéo : Le PTB en action pour la TVA à 6% sur l'énergie
Pension à 1 500 euros minimum
1 500 euros nets. Cʼest le montant minimum de la pension que nous avons réclamé dès 2017. Grâce à notre pression, notamment avec les 180 000 signataires de notre loi d’initiative citoyenne, nous avons mis le thème à l’agenda et la pension minimum à 1 500 euros sera reprise dans l’accord du gouvernement. Une nouvelle victoire de la classe travailleuse, même si le combat continue, vu l’inflation qui continue d’atteindre des sommets…
En savoir plus :
Revoir le lancement de notre loi d’initiative citoyenne pour la pension minimum
Revoir l’intervention de Raoul Hedebouw : « La pension minimum à 1500 euros est payable »
Fonds blouses blanches pour refinancer les soins de santés
En 2019, après une grosse mobilisation du personnel des soins de santé, de leurs syndicats et au soutien actif du PTB dans la rue et dans le Parlement, le Fonds Blouses Blanches a pu voir le jour. Il a permis de créer 5 000 emplois supplémentaires dans le secteur des soins de santé. Les partis du gouvernement n’en voulaient pas au départ. Il a fallu « un coup de force du PTB sur le budget », comme l’ont écrit à l'époque les journaux. Un coup de force impossible sans la lutte continue du personnel soignant sur le terrain.
En savoir plus :
Lire notre article : Fonds d’urgence pour les blouses blanches : une victoire PTB style