5 raisons de manifester le 13 février contre le gouvernement Arizona
Bart De Wever, Georges-Louis Bouchez, Maxime Prévot et leurs alliés ont dévoilé leur projet pour les cinq prochaines années. Ce programme veut attaquer en profondeur nos droits sociaux, nos conditions de travail et nos services publics. Face à cette menace, les syndicats appellent à une manifestation nationale à Bruxelles le 13 février.
Voici cinq raisons pour lesquelles il faut être le plus nombreux possible dans la rue.
1. Stop au vol de nos pensions
Toute notre vie, nous avons cotisé pour une pension décente et méritée. Mais le gouvernement Arizona veut nous voler nos meilleures années de pension en nous forçant à travailler jusqu’à 67 ans et en rendant le départ anticipé presque impossible. Ceux qui partiront plus tôt seront pénalisés. Ces mesures frapperont surtout les femmes et les travailleurs aux métiers pénibles. Nous avons gagné notre pension, ils n’ont pas le droit de nous l’enlever.
2. Salaire bloqué, horaires explosés et syndicats menacés
L’interdiction d’augmenter les salaires est prolongée jusqu’en 2027. Dans le même temps, l’Arizona supprime les protections sur les horaires : plus de jour ni de nuit, plus de dimanche ni de semaine. Résultat ? Moins de primes, plus de flexibilité imposée.
Et pour empêcher toute contestation, ils veulent affaiblir les syndicats : criminalisation des actions syndicales, loi anti-manifestation et attaques contre la protection des délégués syndicaux. Ils veulent nous faire travailler dans des conditions toujours plus dures tout en limitant notre droit à nous défendre.
3. Toujours plus pour les ultra-riches, toujours moins pour nous
Bart De Wever dit qu’il faut se serrer la ceinture. Mais qui échappe encore à l’effort ? Les ultra-riches, qui ne paieront toujours aucune taxe sur la fortune ni sur les plus-values. Pendant ce temps, c’est la classe travailleuse qui paie la note.
4. Moins pour notre santé et nos pensions, plus pour l’armement
Le gouvernement coupe 523 millions d’euros dans les soins de santé et veut freiner l’augmentation des pensions, alors qu’il augmente massivement le budget militaire pour atteindre 2 % du PIB d’ici 2029. Moins pour notre sécurité sociale, plus pour la guerre. Ce n’est pas notre choix.
5. Une grande mobilisation peut faire reculer l’Arizona
L’Arizona est divisé et sous pression. Il a déjà reculé sur l’indexation des salaires, et s’il sent la rue gronder, il reculera sur d’autres attaques. Plus nous serons nombreux, plus nous aurons les moyens de les faire plier.
Le 13 février, toutes et tous dans la rue
Nous n’avons pas voté pour le démantèlement de nos pensions, de nos services publics et de nos droits sociaux. Nous devons leur envoyer un signal fort : la casse sociale, c’est non.
Faisons entendre notre voix.
Rendez-vous le 13 février à 10h30 à la Gare du Nord de Bruxelles.
