Après l’annonce du front commun syndical de relancer un plan d’actions syndicales débutant par un rassemblement le 11 mars à Bruxelles, les partis du gouvernement se sont déchaînés à la tribune de la Chambre : « Nous attendons des syndicats qu’ils garantissent la paix sociale », a déclaré l’Open-Vld Egbert Lachaert. La N-VA Zuhal Demir a surenchéri : « L’accord social est conclu pour deux ans, j’attends donc au moins deux ans de paix sociale dans ce pays. » Le ministre Kris Peeters (CD&V) a quant à lui précisé : « Des actions peuvent se faire, faire grève pas »1. La tension est palpable car malgré toutes ses manœuvres, le gouvernement n’arrive pas à éteindre la résistance sociale.